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Vers un net rejet de l’initiative de l’UDC

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L'initiative "pour une immigration modérée" exige que la Suisse règle l'immigration de manière autonome. Si le texte était accepté par le peuple, les autorités auraient un an pour négocier la fin de l'accord sur la libre circulation avec Bruxelles (p (©KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L’UDC a défendu lundi son initiative « pour une immigration modérée » devant le Conseil national. Tous les autres partis ont exprimé leur rejet du texte lors d’un débat fleuve qui doit reprendre mercredi prochain.

Plus de 80 députés, dont 40 issus des rangs de l’UDC, ont demandé à pouvoir s’exprimer sur cette initiative. Après six heures de débat, ils étaient une soixantaine à s’être exprimé. Les discussions reprendront mercredi prochain.

Pour l’UDC, il est temps de revenir sur la libre circulation qui est une expérience ratée, selon Michaël Buffat (UDC/VD). Son initiative exige que la Suisse règle l’immigration de manière autonome.

Si le texte était accepté par le peuple, les autorités auraient un an pour négocier la fin de l’accord sur la libre circulation avec Bruxelles. Faute de solution dans ce délai, le Conseil fédéral devrait dénoncer l’accord dans le mois qui suit.

Protection des salariés

Face à l’UDC, les autres partis ont fait bloc pour défendre la libre circulation. L’initiative mettrait non seulement en danger des emplois et la protection des salariés, mais signifierait également la fin des accords bilatéraux I.

La fin de la libre circulation serait « fatale pour notre économie », prévient Isabelle Chevalley (PVL/VD). Grâce à cet accord, les employeurs peuvent recruter de la main-d’oeuvre qualifiée dans l’espace UE/AELE de manière rapide. La libre circulation est déjà soumise à des conditions.

Elle a eu un impact positif sur l’économie suisse et est un succès pour la protection des travailleurs: les salaires ont augmenté, tandis que le chômage et le travail au noir ont baissé, indique Samira Marti (PS/BL). Le chômage des plus de 50 ans reste cependant une source d’inquiétude et il faut prendre des mesures pour endiguer ce phénomène.

Initiative « dumping salarial »

Les mesures d’accompagnement, qui permettent de contrôler l’immigration, disparaîtraient si l’initiative était acceptée et les travailleurs étrangers seraient moins protégés. Pour Mme Marti, l’UDC va mettre à mal la protection des salariés avec son initiative qui va mener au « dumping salarial ».

Sans compter que le nombre de personnes arrivant à l’âge de la retraite va augmenter et la main-d’oeuvre qualifiée va diminuer. La Suisse dépendra ainsi des travailleurs étrangers qualifiés, notamment dans le secteur de la santé, souligne Lisa Mazzone (Verts/GE).

Accords bilatéraux en danger

Si pour les députés la libre circulation n’a pas que des avantages, elle ouvre à la Suisse les portes au marché européen. La dénoncer entraînerait la fin de l’ensemble des accords bilatéraux I, rappelle Matthias Samuel Jauslin (PLR/AG). Avec son initiative, l’UDC joue enfin carte sur table, elle veut résilier les accords bilatéraux, relèvent plusieurs députés.

Libre circulation, obstacles techniques au commerce, marchés publics, agriculture, transports terrestre et aérien, recherche sont liés entre eux par une clause dite guillotine. Sans ces accords, le PIB de la Suisse chuterait de 5 à 7% d’ici à 2035, avertit Valérie Piller Carrard (PS/FR).

Les dénoncer reviendrait à isoler le pays, souligne Philipp Matthias Bregy (PDC/VS). La moitié des exportations suisses vont vers l’UE. L’initiative suit la même démarche et aura les mêmes effets que le Brexit, prévient Roger Nordmann (PS/VD).

Quelque 500’000 Suisses profitent également de la libre circulation pour vivre dans l’Union européenne, ajoute Kurt Fluri (PLR/SO).

Favoriser les travailleurs suisses

Pour l’UDC, l’immigration est trop forte et la Suisse doit à nouveau pouvoir la régler de manière autonome alors que la volonté du peuple, qui avait voté en faveur de l’initiative sur l' »immigration de masse », n’a pas été prise en compte. Les Suisses ne veulent pas du « cauchemar » d’une Suisse à dix millions d’habitants, plaide Jean-Luc Addor (UDC/VS).

Cette surpopulation « incontrôlée » aura également un impact sur l’environnement. Les infrastructures ne suivent plus, avec des transports publics et des autoroutes toujours plus chargés et des loyers qui augmentent. Les ressources du pays sont limitées et sont mises sous pression par l’immigration, insiste le Saviésan.

L’accord sur la libre circulation pousse les employeurs à engager des travailleurs étrangers bon marché au détriment des Suisses. Il doit être levé pour favoriser les travailleurs suisses les plus âgés, qui peinent souvent à trouver un emploi, ainsi que les jeunes qui terminent une formation, plaide Roberta Pantani (UDC/TI).

Source : ATS.

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Julien Grosclaude, vice-chancelier du canton de Genève

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Le second tour des élections municipales est organisé, ce dimanche, à Genève. Le scrutin est bien évidemment impacté par le Covid-19 : aucun local de vote ne sera ouvert, ce dimanche. Le vote ne se fera que par correspondance ou en déposant votre enveloppe au service des votations et élections. Julien Grosclaude, le vice.chancelier du canton de Genève, était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin, pour détailler l’organisation particulière de cette élection.

 

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Carlo Sommaruga, président de l’ASLOCA

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Le Conseil fédéral a annoncé, vendredi des mesures complémentaires pour aider ceux qui ont du mal à régler leur loyer, en cette période de pandémie. Le délai de paiement est ainsi étendu de 30 à 90 jours, Insuffisant pour Carlo Sommaruga, le président de l’Asloca, qui était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin.

 

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Swiss demande l’aide de la Confédération

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(©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI))

Invité sur Radio Lac de Béatrice Rul ce vendredi matin, Lorenzo Stoll, directeur de Swiss pour la Suisse romande, dresse le bilan provisoire de la situation économique de la compagnie. Pour faire face à ses difficultés immédiates de trésorerie, il appelle à l’aide financière de la Confédration sous la forme d’un crédit-relais.

« On essaie de tenir le plus longtemps possible par nos propres moyens et avec le soutien de notre propriétaire le groupe Lutfhtansa, nous pensons à faire appel à une aide de la Confédération sous la forme d’un crédit relais pour absorber une partie de nos besoins en liquidités, cela devient de plus en plus nécessaire. Les discussions sont actuellement en cours avec Berne. »

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Le programme a été réduit à 5% du programme habituel avec quelques vols au départ de Genève et Zurich. La majorité des collaborateurs sont au chômage technique ou partiel. Les projets non indispensables sont gelés. Le grounding actuel n’est toutefois pas comparable aux problèmes rencontrés par la compagnie aérienne précédente avant sa faillite, précise Lorrenzo Stoll. Avec une pointe du recul, le directeur de Swiss pour la Suisse Romande s’attend à une mutation profonde du marché aérien avec la probable disparition des acteurs les plus fragiles. A ce stade, la présence de Swiss à Genève n’est pas remise en question sans pouvoir garantir la prochaine dimension du programme de vols qui sera remis en place, dès la reprise complète du trafic aérien mondial.

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Marc Niquille, chef de l’Etat-Major Cantonal de Conduite

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A Genève, la cellule ORCA est chargée de gérer la crise du Covid-19. Cette organisation des secours en cas de catastrophe est placée sous l’autorité du Conseil d’Etat. Elle met en oeuvre tous les moyens nécessaires à la gestion de la crise et les coordonne. Le docteur Marc Niquille, chef de l’état-major cantonal de conduite était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin.

 

 

 

 

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Thierry Apothéloz, conseiller d’Etat chargé de la Cohésion Sociale

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Le confinement décidé pour lutter contre la propagation du Covid-19 est difficile à vivre pour tous, mais encore plus pour les personnes déjà isolées. Le département de la Cohésion Sociale, en collaboration, avec les communes a mis en place un dispositif pour casser cet isolement. Le conseiller d’Etat, Thierry Apothéloz, chargé de la Cohésion sociale était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin, pour en présenter les grandes lignes.

 

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