« C’est le printemps, les petites fleurs, les amours retrouvées ». Bertrand Reich fait dans l’ironie quand il commenté, ce matin sur Radio Lac, la décision de l’assemblée des délégués du PDC de maintenir l’entente pour les élections fédérales. Il se félicite même de ce langage clair tenu par la direction du PDC qui pourtant voulait rompre l’alliance dans la course au National.
Que Vincent Maître, président du PDC, ait parle hier d’un PLR en crise, de membres de ce parti peu enclins à collaborer ne le choque pas vraiment.
Est-ce pour sauver les meubles, recoller les pots cassés ?
Toujours est-il qu’il estime que ces propos ne vont pas peser sur l’alliance. Il réfute toutefois le constat que « son parti est en crise ». « On va de l’avant. Il faut prendre ses distances. Bien sûr que la politique est une question de rapport de force ».
Pas de crise au PLR ? La chaîne du boulet de l’affaire Maudet a donc été coupée ?
« La question est réglée. Nous avons eu une discussion large sur ce point. Et c’est le seul parti qui a affronté cette difficulté de manière aussi démocratique ».
Êtes-vous prêt à essuyer un échec aux élections dans des circonstances clairement peu favorables à votre parti ?
« La politique est une leçon d’humilité. Moi je suis prêt à tout. Au succès et à la réussite aussi. On n’est jamais à l’abri de gagner ».
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