Vincent Fragnière, rédacteur en chef du Nouvelliste et fin analyste en matière de football, a repris les rênes du Nouvelliste, premier quotidien valaisan, voilà cinq ans. Il y a fait souffler un esprit d’indépendance qui a valu au quotidien d’être boycotté par Christian Constantin, le président du FC Sion. Vincent Fragnière le regrette bien sûr expliquant que le président n’aime visiblement visiblement pas son point de vue sur le club qui est d’ailleurs le même de longue date: “Si Monsieur Constantin était un peu plus patient et s’entourait un peu mieux, le FC Sion serait toujours dans les trois premiers”. Mais pas question bien sûr pour le Nouvelliste de plus traiter le FC Sion. Vincent Fragnière a mis au point une nouvelle stratégie de couverture qui se passe notamment des interventions et commentaires de Christian Constantin et de ses dirigeants. Et finalement, le Nouvelliste, comme les Valaisans, vivent plutôt bien le boycott instauré par le président l’été dernier.
Vincent Fragnière se réjouit de voir le FC Servette remonter en Super league “grâce à un entraîneur valaisan, Alain Geiger et quelques joueurs valaisans”, s’amuse-t-il. “A l’époque, Servette était supérieur à Sion, les meilleurs joueurs Valaisans allaient à Servette maintenant c’est souvent un peu le contraire. On se réjouit de retrouver Servette en super league . On va retrouver des derbys comme à l’époque. Et grâce aux Valaisans, vous allez remplir la Praille la saison prochaine”.
Quels sont les projets communs à Genève et au Valais? Vincent Fragnière évoque l’aéroport de Sion qui change de structure et qui entame des discussions avec l’Aéroport de Genève. Est-ce que Genève pourrait prendre des parts dans les installations de Sion ? A voir. Il y a un vaste débat sur l’avenir de l’aéroport de Sion.
Autre projet moins connu, souligne le rédacteur en chef du Nouvelliste est celui de transport ferroviaire du Sud Léman, Le RER sud Léman, qui relierait le Chablais à Genève. Ce projet serait aussi relié au Ceva qui sera inauguré à fin 2019. “Monthey serait alors à 45 minutes de Genève. Ce projet changerait complètement la donne du bassin lémanique en termes d’attractivité pour de la résidence principale ou d’attractivité économique.
Le tourisme, l’énergie hydraulique ont fait, entre autres, le Valais aujourd’hui. Quel est l’atout du Valais de demain? “Ce sera sa capacité à innover dans ces domaines traditionnels, notamment“.
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