François Paychère, président de la Cour des comptes: « je n’ai jamais vu ça! »
« Jamais de l’histoire de la Cour des comptes, je n’ai vu une situation de blocage pareille ». François Paychére, président de la Cour des comptes, est formel et se montre étonné, voire stupéfait, du refus de collaborer du Conseil d’État afin de faire toute la lumière sur les notes de frais de ses membres.
« Je ne comprends pas ce refus. Comme tout citoyen, j’ai envie de savoir quel usage est fait de l’argent des impôts. La Cour des comptes est un instrument de transparence. » Et en l’occurence ce n’est pas sur son initiative que l’organe intervient mais à la demande de la commission de contrôle de gestion du parlement.
« En général, on arrive à créer une bonne relation de confiance même si lorsqu’on nous voit arriver, il n’y a pas forcément que des sourires ». Le président relève encore qu’à trois reprises le peuple a voulu renforcer les compétences de la Cour qui a pris une certaine ampleur. « Il s’agit de savoir fondamentalement comment l’administration s »organise » .
Mais cette cour n’ en fait-elle pas trop?
st-ce que Monsieur Paychère et son équipe ne se prennent pas pour les « Messieurs propre » et les justiciers de Genève? Le président répond en se référant à une déclaration du Général de Gaulle prononcée en 1958: » je ne vais pas commencer une carrière de dictateur à 62 ans, avait-il dit. J’ai le même âge et cela fait longtemps que je suis magistrat. Je me suis toujours référé à la loi et uniquement à la loi ».
C’est le Grand Conseil qui aura le dernier mot et décidera s’il veut exiger ou non l’ouverture des comptes par le Conseil d’État.
Cette obstination dans le refus peut-elle cacher un cadavre dans le placard? François Paychère se contient de e toute spéculation. Pour l’instant, il souhaite juste de pouvoir commencer à travailler.
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