Philippe Reichen, journaliste au Tages Anzeiger
A Zurich, les discussions se tournent autour de la violence physique. Ces deux derniers weekends des heurts ont éclaté entre supporters de foot et policiers.
Quelle est l’orgine d’un tel déchainement ? Y a t il eu des blessés et des arrestations ?
Tous ces evenements se sont déroulés à différents moments en plusieurs endroits?
En dehors de Zurich, assiste t on à des phénomène similaires ?
Les caméras embarquées de la police ont permis de retrouver des fauteurs de trouble ?
Ces caméras posent aussi problème au sein de la police, certains agents craignent que cela se retourne contre eux. Les heurts entre les forces de l’ordre et des personnes portant des vêtements de supporters du club de foot de la ville ont émaillé le week-end à Zurich. Dans la nuit de vendredi à samedi, une patrouille a été menacée par plusieurs fans du FCZ alors qu’elle intervenait sur une rixe. Des objets ont été jetés sur les agents.
La police a arrêté un suspect de 24 ans. Deux hommes ont été blessés.
Les esprits ne se sont pas calmés l’après-midi suivant, puisque la police a été avisée qu’une bagarre générale était en cours au centre-ville.
Sur place, de nombreux protagonistes portaient des maillots de supporters. Quatre personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre qui ont dû tirer des balles en caoutchouc. Une agente a été blessée.
Ces faits sont à rapprocher de ceux qui se sont déroulés le week-end précédent. Des policiers et des ambulanciers avaient été pris à partie par un groupe de 300 personnes. Le lendemain, Karin Rykart, cheffe du Département municipal de la sécurité, avait demandé que les agents soient équipés de caméras pour identifier les fauteurs de troubles. Les policiers n’y sont pas favorables. Ils craignent que les images puissent se retourner contre eux, confient-ils dans le «SonntagsBlick». La balle est dans le camp des élus. –ATS/JBM
Gendarmes dans le train La police est intervenue samedi soir à Bienne (BE) pour séparer des fans de Neuchâtel Xamax et du Lausanne-Sport qui se trouvaient dans le même train.
En faveur d’effectifs accrus
Il n’y a pas de remède miracle pour lutter contre l’augmentation de la violence dans l’espace public. Renforcer la présence policière dans la rue est la première mesure à prendre, estime Stefan Blättler, président de la Conférence des commandants des polices cantonales. Mais ces effectifs supplémentaires qui seraient les bienvenus ne doivent pas être affectés à des tâches administratives, lesquelles sont toujours plus nombreuses. «Aujourd’hui, le policier passe plus de la moitié de son temps de travail devant l’écran d’un ordinateur», constate le Bernois.
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