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Radio Lac Matin

A Genève, les droits de l’enfant en question

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En marge du Conseil des droits de l’homme, le Comité des droits de l’enfant se réunit aussi au Palais Wilson. Ce comité se réunit trois fois par an à Genève afin d’examiner comment les pays respectent leurs engagements par rapport à la Convention relative aux droits de l’enfant et à ses deux Protocoles facultatifs, le premier portant sur l’implication d’enfants dans les conflits armés et le deuxième sur la vente d’enfants, la prostitution et la pornographie infantiles. Le Comité, composé de 18 experts, fait des recommandations pour que les Etats entendus renforcent leur engagement en vertu de la Convention, qui est un traité international.

Dans le domaine des droits de l’homme, cette convention a la particularité d’être l’une des plus ratifiée, n’est-ce pas ?

La Convention sur les droits de l’enfant a été adoptée en 1989 et est entrée en vigueur en 1990.  Aucun autre instrument international n’a été ratifié par un aussi grand nombre de pays, c’est-à-dire par 194 États parties à ce jour. 

Quels pays font justement l’objet d’un examen pendant cette session du Comité ?

Alors pendant cette session ce sont la Mauritanie, El Salvador, le Lao, le Niger, le Bénin et l’Arabie saoudite qui présentent leurs rapports au Comité, et notamment sur les deux protocoles que je viens de mentionner. Cette semaine le Comité écoutera le Niger et le Bénin, et lundi prochain l’Arabie saoudite. On se souviendra qu’un récent rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’homme avait critiqué amèrement ce dernier pays pour la mort de nombreux enfants lors de récents bombardements au Yémen. Le rapport de l’Arabie saoudite sur son respect du protocole portant sur les enfants dans les conflits armés est donc très attendu.

Il faut savoir que la Convention oblige les États à prendre des mesures pour protéger les enfants en cas de conflit armé. Les moins de 18 ans ne peuvent pas être enrôlés dans leurs forces armées. Les Etats doivent faire ce qu’il faut pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitement ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle.

Concrètement, quels sont des exemples récents de progrès qui ont été réalisés grâce aux efforts du Comité ?

Alors, du fait que les pays sont examinés régulièrement, ils font des efforts pour améliorer la situation des droits des enfants sur leurs territoires. Par exemple, la Norvège a ajouté l’année dernière les droits des enfants dans la constitution du pays, ce qui avait été une recommandation du Comité. Plus récemment, le Lesotho a été félicité pour avoir promulgué des lois visant à protéger les droits des enfants, contre la traite des êtres humains, et sur l’éducation.  

Voilà pour les obligations des pays. Est-ce que les enfants eux-mêmes ont la possibilité d’interagir avec le Comité censé protéger leurs droits ?

Eh bien c’est une question intéressante. Effectivement, il existe une procédure permettant aux enfants de soumettre des plaintes directement au Comité, mais avant qu’une plainte ne se rende au Comité, tous les recours internes d’un pays doivent avoir été épuisés.

Par ailleurs, le Comité travaille régulièrement avec des enfants venant des pays sujets à un examen, et ceux-ci viennent jusqu’à Genève pour rencontrer les experts du Comité.

Et ce vendredi, une cinquantaine d’enfants seront présents au Palais des Nations pour un débat général sur le thème des enfants comme défenseurs des droits humains. Beaucoup d’entre eux sont déjà très actifs dans leurs communautés, et il y aura des discussions sur comment faire pour qu’ils puissent continuer leur travail tout en étant protégés.

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Actualité

Julien Grosclaude, vice-chancelier du canton de Genève

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Le second tour des élections municipales est organisé, ce dimanche, à Genève. Le scrutin est bien évidemment impacté par le Covid-19 : aucun local de vote ne sera ouvert, ce dimanche. Le vote ne se fera que par correspondance ou en déposant votre enveloppe au service des votations et élections. Julien Grosclaude, le vice.chancelier du canton de Genève, était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin, pour détailler l’organisation particulière de cette élection.

 

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Carlo Sommaruga, président de l’ASLOCA

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Le Conseil fédéral a annoncé, vendredi des mesures complémentaires pour aider ceux qui ont du mal à régler leur loyer, en cette période de pandémie. Le délai de paiement est ainsi étendu de 30 à 90 jours, Insuffisant pour Carlo Sommaruga, le président de l’Asloca, qui était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin.

 

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Swiss demande l’aide de la Confédération

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(©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI))

Invité sur Radio Lac de Béatrice Rul ce vendredi matin, Lorenzo Stoll, directeur de Swiss pour la Suisse romande, dresse le bilan provisoire de la situation économique de la compagnie. Pour faire face à ses difficultés immédiates de trésorerie, il appelle à l’aide financière de la Confédration sous la forme d’un crédit-relais.

« On essaie de tenir le plus longtemps possible par nos propres moyens et avec le soutien de notre propriétaire le groupe Lutfhtansa, nous pensons à faire appel à une aide de la Confédération sous la forme d’un crédit relais pour absorber une partie de nos besoins en liquidités, cela devient de plus en plus nécessaire. Les discussions sont actuellement en cours avec Berne. »

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Le programme a été réduit à 5% du programme habituel avec quelques vols au départ de Genève et Zurich. La majorité des collaborateurs sont au chômage technique ou partiel. Les projets non indispensables sont gelés. Le grounding actuel n’est toutefois pas comparable aux problèmes rencontrés par la compagnie aérienne précédente avant sa faillite, précise Lorrenzo Stoll. Avec une pointe du recul, le directeur de Swiss pour la Suisse Romande s’attend à une mutation profonde du marché aérien avec la probable disparition des acteurs les plus fragiles. A ce stade, la présence de Swiss à Genève n’est pas remise en question sans pouvoir garantir la prochaine dimension du programme de vols qui sera remis en place, dès la reprise complète du trafic aérien mondial.

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Marc Niquille, chef de l’Etat-Major Cantonal de Conduite

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A Genève, la cellule ORCA est chargée de gérer la crise du Covid-19. Cette organisation des secours en cas de catastrophe est placée sous l’autorité du Conseil d’Etat. Elle met en oeuvre tous les moyens nécessaires à la gestion de la crise et les coordonne. Le docteur Marc Niquille, chef de l’état-major cantonal de conduite était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin.

 

 

 

 

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Thierry Apothéloz, conseiller d’Etat chargé de la Cohésion Sociale

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Le confinement décidé pour lutter contre la propagation du Covid-19 est difficile à vivre pour tous, mais encore plus pour les personnes déjà isolées. Le département de la Cohésion Sociale, en collaboration, avec les communes a mis en place un dispositif pour casser cet isolement. Le conseiller d’Etat, Thierry Apothéloz, chargé de la Cohésion sociale était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin, pour en présenter les grandes lignes.

 

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