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Oui à l’urgence climatique

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Les mobilisations des jeunes en faveur de l'environnement ont incité les vert'libéraux vaudois à déposer une résolution au Grand Conseil déclarant l'urgence climatique. Le texte a trouvé un large soutien (archives), (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

C’est à une très large majorité que le Parlement vaudois a déclaré mardi l’urgence climatique. Au micro, seules quelques voix UDC se sont montrées dubitatives.

Déposée par le vert’libéral Laurent Miéville, la résolution veut répondre aux mobilisations des jeunes et demande que l’atténuation du changement climatique figure parmi les tâches prioritaires du Grand Conseil. Le texte invite également le Conseil d’Etat à contribuer à informer la population sur le sujet.

Si finalement peu de monde était opposé à cette proposition non contraignante, elle a néanmoins provoqué de nombreuses prises de paroles. Plusieurs élus se sont succédé au micro pour énumérer les engagements de leur formation respective en faveur du climat et ce, depuis plusieurs années.

Depuis longtemps

Grégory Devaud a ainsi estimé que « l’on doit être attentif à ce qui est en train de se dérouler » dans la rue et l’a salué. Mais d’ajouter que son groupe, le PLR, « n’a pas attendu que tout d’un coup, une jeune Suédoise se mette en avant ou soit mise en avant » pour se pencher sur cette thématique.

Et d’égrener les « actions concrètes » du PLR dans la gestion de la forêt, dans le développement de concepts de mobilité dans des entreprises ou encore dans des communes.

Une attitude qui n’a pas manqué de faire réagir les Verts. « C’est drôle, tout le monde se préoccupe de l’environnement depuis longtemps », a souri Yves Ferrari. S’adressant aux libéraux-radicaux, il a reconnu que ceux-ci font « un certain nombre de choses mais peut-être qu’il faut en faire plus et surtout plus rapidement ».

Reste qu’à ses yeux, cette résolution est nécessaire. « Il faut avoir une vision holistique qui comprend l’ensemble des politiques publiques », a-t-il argué.

Echelle parfaite

Pour Circé Fuchs (Alliance du centre), le texte permet d’intervenir à une échelle « parfaite pour agir concrètement », celle du canton. Quant à la socialiste Valérie Induni, elle a exprimé un large soutien à la résolution, et bien plus puisqu’elle a soutenu les amendements proposés par Décroissance-Alternatives visant à la rendre plus « ferme et déterminée ».

C’est du côté de l’UDC que la plupart des doutes et questions ont été formulés. A l’image de Jean-Luc Chollet qui, à titre personnel, a dit avoir de la peine à participer « à cette thérapie de groupe ».

Evoquant l’état d’urgence, il a tenu à mettre en garde contre « le poids des mots ». « C’est un choix redoutable aux conséquences sociales potentiellement aussi lourdes que celles du réchauffement actuel », a-t-il poursuivi. Se disant confiant envers la capacité de la nature et de l’humanité à s’adapter, l’élu a ajouté qu’il pensait s’abstenir.

A l’heure du vote, les amendements ont été écartés, mais la résolution a rencontré un franc succès: 110 oui, 10 non et 13 abstentions. En Suisse, d’autres cantons ont adopté des textes de ce type, à l’image de Bâle-Ville et Fribourg.

Source : ATS

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Julien Grosclaude, vice-chancelier du canton de Genève

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Le second tour des élections municipales est organisé, ce dimanche, à Genève. Le scrutin est bien évidemment impacté par le Covid-19 : aucun local de vote ne sera ouvert, ce dimanche. Le vote ne se fera que par correspondance ou en déposant votre enveloppe au service des votations et élections. Julien Grosclaude, le vice.chancelier du canton de Genève, était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin, pour détailler l’organisation particulière de cette élection.

 

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Carlo Sommaruga, président de l’ASLOCA

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Le Conseil fédéral a annoncé, vendredi des mesures complémentaires pour aider ceux qui ont du mal à régler leur loyer, en cette période de pandémie. Le délai de paiement est ainsi étendu de 30 à 90 jours, Insuffisant pour Carlo Sommaruga, le président de l’Asloca, qui était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin.

 

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Swiss demande l’aide de la Confédération

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(©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI))

Invité sur Radio Lac de Béatrice Rul ce vendredi matin, Lorenzo Stoll, directeur de Swiss pour la Suisse romande, dresse le bilan provisoire de la situation économique de la compagnie. Pour faire face à ses difficultés immédiates de trésorerie, il appelle à l’aide financière de la Confédration sous la forme d’un crédit-relais.

« On essaie de tenir le plus longtemps possible par nos propres moyens et avec le soutien de notre propriétaire le groupe Lutfhtansa, nous pensons à faire appel à une aide de la Confédération sous la forme d’un crédit relais pour absorber une partie de nos besoins en liquidités, cela devient de plus en plus nécessaire. Les discussions sont actuellement en cours avec Berne. »

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Le programme a été réduit à 5% du programme habituel avec quelques vols au départ de Genève et Zurich. La majorité des collaborateurs sont au chômage technique ou partiel. Les projets non indispensables sont gelés. Le grounding actuel n’est toutefois pas comparable aux problèmes rencontrés par la compagnie aérienne précédente avant sa faillite, précise Lorrenzo Stoll. Avec une pointe du recul, le directeur de Swiss pour la Suisse Romande s’attend à une mutation profonde du marché aérien avec la probable disparition des acteurs les plus fragiles. A ce stade, la présence de Swiss à Genève n’est pas remise en question sans pouvoir garantir la prochaine dimension du programme de vols qui sera remis en place, dès la reprise complète du trafic aérien mondial.

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Marc Niquille, chef de l’Etat-Major Cantonal de Conduite

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A Genève, la cellule ORCA est chargée de gérer la crise du Covid-19. Cette organisation des secours en cas de catastrophe est placée sous l’autorité du Conseil d’Etat. Elle met en oeuvre tous les moyens nécessaires à la gestion de la crise et les coordonne. Le docteur Marc Niquille, chef de l’état-major cantonal de conduite était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin.

 

 

 

 

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Thierry Apothéloz, conseiller d’Etat chargé de la Cohésion Sociale

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Le confinement décidé pour lutter contre la propagation du Covid-19 est difficile à vivre pour tous, mais encore plus pour les personnes déjà isolées. Le département de la Cohésion Sociale, en collaboration, avec les communes a mis en place un dispositif pour casser cet isolement. Le conseiller d’Etat, Thierry Apothéloz, chargé de la Cohésion sociale était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin, pour en présenter les grandes lignes.

 

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