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« Les toilettes unisexes, c’est comme à la maison »

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Il est beaucoup question d’égalité entre hommes et femmes cette semaine à Berne –  d’égalité salariale plus particulièrement.
Il y a une autre égalité entre hommes et femmes dont on ne parle pas assez: c’est l’égalité sanitaire.
Je veux parler des toilettes unisexes – soit des toilettes destinées autant aux femmes qu’aux hommes, sans distinction de sexe.
Les toilettes unisexes se répandent comme des petits pains dans les bureaux, dans les cafés et restaurants, dans les lieux culturels. Que ce soit par manque de place, par pragmatisme ou par idéologie, on ne sépare plus les toilettes des hommes des toilettes des femmes. La même porte pour tout le monde, les mêmes lunettes pour tout le monde.
C’est politiquement très correct, rien à dire.
L’égalité de traitement entre hommes et femmes, en théorie, on la prône toutes et tous.
Les toilettes unisexes sont a priori une bonne nouvelle, voire même un vrai progrès pour l’humanité.
Les garçons, en théorie, ont appris à être propres – n’est-ce pas messieurs.
Les garçons, en théorie, ont appris à faire pipi assis et n’ont plus besoin d’urinoir, ce symbole réactionnaire du machisme le plus phallocrate.
Les toilettes unisexes était même souhaitées, attendues: je connais un homme qui depuis des années utilise les toilettes femmes de son entreprise. Pas du tout comme un sale voyeur, mais parce qu’il trouve que c’est plus « accueillant », dit-il.
Des toilettes unisexes sont évidemment, en théorie, plus économique autant que plus écologique.
C’est évidemment, en théorie, plus équitable: la même file d’attente pour tous et toutes, qu’on soit fille ou garçon, que le pipi soit pressé ou pas.
C’est a priori très naturel: à la maison, les papas, les mamans, les enfants partagent les mêmes toilettes. Les toilettes unisexes, c’est comme à la maison.
Ils permettent de plus une superbe leçon de chose, les hommes s’initiant aux mystères de l’éternel féminin en découvrant la petite poubelles à trucs intimes des femmes.

Mais en pratique, ce n’est pas du tout ce nirvana de l’économie naturelle et conviviale décrit.
Les femmes râlent parce les toilettes unisexes sont sales: les hommes qui utilisaient les urinoirs font pipi debout et c’est évidemment la catastrophe.
Les femmes râlent parce qu’au lieu de pouvoir discuter tranquillement entre elles en se refaisant le mascara devant le miroir, elles se retrouvent à devoir partager le lavabo avec des hommes.
Les femmes râlent parce qu’il n’y a rien de plus gênant de se trouver à tenir la porte à un homme quand on sort des toilettes. Ce n’est pas glamour, ce n’est pas romantique, ça casse le mystère.
Bref, même si les hommes râlent aussi parce qu’ils se retrouvent désormais à faire la queue pour aller faire pipi, comme les filles, alors que jamais cela ne leur arrivait auparavant, une fois de plus les femmes sont perdantes. L’égalité, c’est toujours très bien sur le papier. Dans les faits, mon féminisme s’arrête à la porte des toilettes: rendez-moi s’il vous plait mes toilettes pour filles!

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Actualité

Julien Grosclaude, vice-chancelier du canton de Genève

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Le second tour des élections municipales est organisé, ce dimanche, à Genève. Le scrutin est bien évidemment impacté par le Covid-19 : aucun local de vote ne sera ouvert, ce dimanche. Le vote ne se fera que par correspondance ou en déposant votre enveloppe au service des votations et élections. Julien Grosclaude, le vice.chancelier du canton de Genève, était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin, pour détailler l’organisation particulière de cette élection.

 

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L'invité

Carlo Sommaruga, président de l’ASLOCA

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Le Conseil fédéral a annoncé, vendredi des mesures complémentaires pour aider ceux qui ont du mal à régler leur loyer, en cette période de pandémie. Le délai de paiement est ainsi étendu de 30 à 90 jours, Insuffisant pour Carlo Sommaruga, le président de l’Asloca, qui était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin.

 

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L'invité

Swiss demande l’aide de la Confédération

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(©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI))

Invité sur Radio Lac de Béatrice Rul ce vendredi matin, Lorenzo Stoll, directeur de Swiss pour la Suisse romande, dresse le bilan provisoire de la situation économique de la compagnie. Pour faire face à ses difficultés immédiates de trésorerie, il appelle à l’aide financière de la Confédration sous la forme d’un crédit-relais.

« On essaie de tenir le plus longtemps possible par nos propres moyens et avec le soutien de notre propriétaire le groupe Lutfhtansa, nous pensons à faire appel à une aide de la Confédération sous la forme d’un crédit relais pour absorber une partie de nos besoins en liquidités, cela devient de plus en plus nécessaire. Les discussions sont actuellement en cours avec Berne. »

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Le programme a été réduit à 5% du programme habituel avec quelques vols au départ de Genève et Zurich. La majorité des collaborateurs sont au chômage technique ou partiel. Les projets non indispensables sont gelés. Le grounding actuel n’est toutefois pas comparable aux problèmes rencontrés par la compagnie aérienne précédente avant sa faillite, précise Lorrenzo Stoll. Avec une pointe du recul, le directeur de Swiss pour la Suisse Romande s’attend à une mutation profonde du marché aérien avec la probable disparition des acteurs les plus fragiles. A ce stade, la présence de Swiss à Genève n’est pas remise en question sans pouvoir garantir la prochaine dimension du programme de vols qui sera remis en place, dès la reprise complète du trafic aérien mondial.

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Marc Niquille, chef de l’Etat-Major Cantonal de Conduite

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A Genève, la cellule ORCA est chargée de gérer la crise du Covid-19. Cette organisation des secours en cas de catastrophe est placée sous l’autorité du Conseil d’Etat. Elle met en oeuvre tous les moyens nécessaires à la gestion de la crise et les coordonne. Le docteur Marc Niquille, chef de l’état-major cantonal de conduite était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin.

 

 

 

 

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Thierry Apothéloz, conseiller d’Etat chargé de la Cohésion Sociale

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Le confinement décidé pour lutter contre la propagation du Covid-19 est difficile à vivre pour tous, mais encore plus pour les personnes déjà isolées. Le département de la Cohésion Sociale, en collaboration, avec les communes a mis en place un dispositif pour casser cet isolement. Le conseiller d’Etat, Thierry Apothéloz, chargé de la Cohésion sociale était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin, pour en présenter les grandes lignes.

 

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