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Arc Lémanique

Les travaux du LEB retardés à Lausanne

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Le percement du tunnel du LEB à Lausanne prend du retard en raison d'émanations toxiques de soufre (archives). (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le rythme de percement du tunnel du LEB à Lausanne est retardé. Des émanations de soufre ont été détectées, contraignant les responsables du chantier à ralentir les travaux.

Ces émanations toxiques sont dues à la présence de pyrite et de charbon dans la molasse qui, au contact de la haveuse, libèrent du soufre, explique jeudi Noémie Hatet, chargée de communication aux Transports publics lausannois (tl), confirmant à Keystone-ATS une information de 20 minutes.

« A la fin du mois d’août, l’entreprise chargée de la réalisation du tunnel a constaté des émanations de gaz supérieur au seuil moyen toléré », relève Mme Hatet, ajoutant que les ouvriers avaient également remarqué une odeur de soufre dans le tunnel. La SUVA est ensuite venue procéder à ses propres analyses et informer des mesures à prendre pour poursuivre le travail.

Les ouvriers continuent actuellement de creuser le sous-sol lausannois, mais ils doivent s’interrompre lorsque les émanations deviennent à nouveau trop importantes, le temps que la présence de soufre diminue. Le tunnel est constamment aéré avec un système de ventilation. « La roche a nu n’est, en elle-même, pas toxique », relève Mme Hatet, expliquant que c’est la chaleur dégagée par la fraiseuse qui provoque la réaction chimique.

Impact pas encore connu

La porte-parole des tl note qu’il s’agit d’une situation inédite, qui ne s’est encore jamais produite lors de percements de tunnels à Lausanne. Elle précise également que les riverains du chantier n’encourent aucun danger suite à cette réaction chimique inattendue.

Les responsables du projet ne savent pas encore lorsque les travaux pourront reprendre à un rythme normal. « La présence de pyrite est aléatoire. On la découvre au fur et à mesure de l’avancement du tunnel », indique Mme Hatet.

Une chose est sûre, le percement du tunnel, dont l’achèvement était prévu à l’horizon 2020, prend du retard. « Nous ne pouvons toutefois pas encore dire quel sera l’impact exact sur le planning », affirme Mme Hatet.

La décision d’enterrer le Lausanne-Echallens-Bercher (LEB) sous l’avenue d’Echallens a été prise en 2014 par la Ville de Lausanne et le canton de Vaud. Budgétisés à 136 millions de francs, ces travaux ont été dictés par des raisons de sécurité, la cohabitation entre le train et la population devenant de plus en plus dangereuse. Un octogénaire avait encore été mortellement blessé fin août, heurté par une rame.

Couacs à répétition

Outre les difficultés engendrées par le chantier du tunnel, le LEB connaît d’autres couacs, entraînant colère des usagers et du personnel. Le 12 août dernier, la cadence devait passer au quart d’heure entre Cheseaux et Echallens, mais n’a pas pu être mise en oeuvre finalement.

Le manque de personnel et des problèmes de logiciel ont obligé les responsables des tl à reporter l’entrée en vigueur de la mesure. Cette dernière avait déjà été annoncée pour fin 2018. Aucune nouvelle date n’est avancée à ce stade.

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Actualité

Le téléjournal de la RTS quittera Genève

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La RTS a tranché: son téléjournal se fera sur le site de l'EPFL dès 2025 et non plus dans la tour genevoise (archives). (©Keystone/LAURENT GILLIERON)

Une page va se tourner à la RTS. Le téléjournal ne se fera plus dans la tour RTS à Genève. Le « 19h30 » va être transféré à Ecublens (VD) sur le site de l’EPFL en 2025, a indiqué jeudi dans un communiqué la Radio-Télévision Suisse.

Le conseil d’administration de la SSR avait validé mi-décembre le crédit pour la construction d’un nouveau centre « transmédia » sur le site de l’EPFL, d’un montant de 120 millions de francs. Cette construction est nécessaire en raison du vieillissement des bâtiments de La Sallaz pour la radio à Lausanne, de Meyrin (GE) ainsi que du studio TV du quai Ansermet à Genève. Le transfert du secteur Actualité n’avait, lui, pas encore été tranché.

« La RTS ouvrira en 2025 son nouveau centre de production lausannois sur le campus de l’EPFL, dans lequel seront regroupées des activités radio-TV-digitales, dont les rédactions de l’actualité et le téléjournal. La décision de regrouper les ‘news’ s’inscrit dans le processus de convergence des médias initiée il y a dix ans avec la création de la RTS, annonce le communiqué.

Cette évolution confirme la présence de la RTS dans toute la Suisse romande, avec deux sites principaux. Elle « répond à la nécessité de produire toujours plus de contenus digitaux, de manière complémentaire à la radio et à la TV, ce qui nécessite d’organiser les activités éditoriales par domaines de programme produisant pour l’ensemble des vecteurs (radio-TV-digital) », explique la RTS.

Renforcer les rédactions régionales

« Le regroupement de l’actualité sur un même site, un peu plus au cœur de la Suisse romande, permet de dégager des moyens pour produire davantage de contenus d’information et renforcer notre présence dans tous les cantons romands », affirme Pascal Crittin, directeur de la RTS, cité dans le communiqué.

En plus de l’actualité, le nouveau bâtiment sur le campus de l’EPFL abritera les activités actuellement localisées dans le bâtiment de La Sallaz (radio) et les cars de reportage. Les studios cantonaux seront pour leur part tous maintenus. Les synergies créées par le regroupement de l’actualité permettront de dégager des moyens pour renforcer les rédactions régionales, selon la RTS.

Toujours présente à Genève

Genève, avec le bâtiment emblématique de la Tour, restera un site de production important pour la RTS, assure-t-elle. La plupart des magazines d’informations resteront produits dans la cité de Calvin, en synergie avec les autres magazines de société.

Trois développements sont en cours de réalisation et garantiront une forte présence à Genève, annonce en outre la RTS. Un nouveau studio « info Genève » sera créé dans la tour et inauguré en octobre 2020. Il offrira des conditions d’accueil et de duplex aux personnalités présentes à Genève et permettra notamment une couverture renforcée de l’actualité genevoise.

Deux nouveaux pôles de production sont créés en parallèle. Pour le premier, il s’agit de « Genève Vision », le pôle médias sur la Genève internationale, dont les premières productions sont lancées actuellement.

Pour le second, il s’agit d’un pôle de création digitale que la RTS propose de développer en partenariat avec la branche, les milieux culturels, les hautes écoles, la Ville et le Canton de Genève. Plusieurs partenaires potentiels ont déjà manifesté leur intérêt. Ce pôle permettra de « positionner Genève dans le domaine de la création digitale », indique la RTS.

Eviter au maximum des licenciements

Ce vaste projet se développera en concertation avec les équipes professionnelles, d’ici à 2025. Des solutions sont et seront recherchées pour limiter au maximum la réduction de places de travail à Genève. La RTS répond ainsi aux inquiétudes des autorités genevoises, explique-t-elle.

Canton et ville ont d’ailleurs aussitôt réagi. Ils « prennent acte des engagements de la RTS et seront attentifs à ce que ces promesses se traduisent en actes concrets », écrivent-ils. La perspective du déménagement à Lausanne avait suscité une levée de boucliers dans le landerneau genevois l’an dernier.

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Arc Lémanique

Manger bio et local sur le Léman

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De nouveaux menus seront proposés à bord des bateaux de la CGN à partir de 2021 (archives). CREDIT: KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD
La CGN change de prestataire pour sa restauration
La Compagnie générale de navigation sur le Léman (CGN) revoit sa politique de restauration. Elle a changé de prestataire pour assurer une cuisine davantage axée sur les produits régionaux et bio.

Associée depuis près de 20 ans avec le groupe vaudois Eldora, la CGN a annoncé mercredi avoir confié sa restauration à une nouvelle société à la suite d’un appel d’offres. Son choix s’est porté sur l’entreprise genevoise Café Léman, filiale de Caviar House Airport Premium Suisse et active notamment dans différents aéroports internationaux.

Ce partenariat, qui entrera en vigueur en janvier 2021, doit permettre « un renouveau des services de restauration avec une véritable offre lémanique », a relevé la CGN dans un communiqué. La compagnie a précisé que le niveau des prix actuel sera maintenu « pour une offre en tout point améliorée. »

 

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