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Sport

Indian Wells: Del Potro stoppe Federer

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Roger Federer n’est pas parvenu à enchaîner un 18e succès en 2018.

Le no 1 mondial a subi sa première défaite de l’année en finale du Masters 1000 de Miami, s’inclinant 6-4 6-7 (8/10) 7-6 (7/2) devant Juan Martin Del Potro. Il a pourtant bénéficié de trois balles de match dans l’ultime set, sur son service qui plus est.

Le Bâlois de 36 ans, qui disputait son 1400e match sur le circuit principal dimanche (1149 victoires, 251 défaites), devra donc patienter avant de cueillir un 98e titre qui lui permettrait de se retrouver à onze longueurs du fabuleux record de Jimmy Connors. Il restait sur quatre finales remportées consécutivement, dont une face au même Juan Martin Del Potro l’automne dernier à Bâle.

Un quart à Miami pour conserver son rang

Cet échec est sans conséquence comptable, Roger Federer étant assuré de conserver la 1re place mondiale depuis son accession au dernier carré. Mais il sera à nouveau sous pression à Miami, où il aura également un titre à défendre: il aura virtuellement 110 points de retard sur Rafael Nadal, finaliste malheureux en 2017 mais d’ores et déjà forfait pour l’édition 2018, à l’entame du tournoi floridien. Le Bâlois devra donc se hisser en quart de finale pour garder sa couronne.

Ex-no 4 mondial, Juan Martin Del Potro progresse quant à lui de deux places dans la hiérarchie grâce à son sacre californien pour se retrouver 6e. Celui que l’on surnomme « la Tour de Tandil » a conquis dimanche son 22e titre ATP, le deuxième consécutif après Acapulco. Le vainqueur de l’US Open s’est adjugé son premier trophée estampillé Masters 1000, après trois finales perdues dans des tournois de cette catégorie.

Trois occasions gâchées

Au bord du précipice samedi dans une demi-finale où Borna Coric mena 7-5 4-2 puis 7-5 4-6 4-3 service à suivre, Roger Federer n’a pas réussi un nouveau miracle en finale. Sa tâche était il est vrai bien plus compliquée face à Juan Martin Del Potro, dont l’énorme gifle de coup droit lui a causé bien des tourments. C’est en vain qu’il aura écarté une première balle de match à 7/8 dans le tie-break du deuxième set, en profitant d’une grosse faute de coup droit de l’Argentin.

Roger Federer, qui avait littéralement offert le premier break de cette partie à son adversaire en livrant un jeu de service catastrophique à 2-2 dans le set initial, a pourtant eu toutes les cartes en main pour passer l’épaule dans la troisième manche. Il a en effet bénéficié de trois balles de match sur son propre service à 5-4, mais il a manqué le coche sur ces trois points. Le Bâlois a ensuite sombré dans le deuxième jeu décisif, dont il a perdu les cinq premiers points.

(Source ATS)

Photo : ©KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO

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Football

L’Euro reporté à l’an prochain

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Le trophée Henri Delaunay ne sera pas attribué cette année. Il faudra patienter un an de plus (©KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI).

L’UEFA a décidé de reporter l’Euro à l’an prochain. Le tournoi réunissant les 24 meilleures équipes nationales du continent se jouera du 11 juin au 11 juillet.

La nouvelle est tombée mardi en début d’après-midi, alors que l’instance faîtière du ballon rond européen n’avait pas encore communiqué à ce sujet. C’est la fédération norvégienne de football qui a rendu l’information publique sur son compte twitter… L’UEFA a confirmé le report de l’Euro, après avoir consulté ses membres, les associations nationales.

L’UEFA acculée par le coronavirus

Acculée par le coronavirus, l’UEFA n’avait plus le choix. Il lui fallait absolument reporter le tournoi. Le risque de propagation du Covid-19 était trop grand, alors que les phases qualificatives ne sont pas encore terminées. Quatre sélections doivent encore gagner leur place. Or, les matches de barrage – réunissant seize équipes qui obtenu leur participation par le truchement de la Ligue Nations – devaient se dérouler du 26 au 31 mars.

Cette décision n’est pas surprise. Loin de là! La seule question qui demeurait encore en suspens était de savoir l’Euro se jouerait en hiver ou l’été prochain. Manifestement, les dirigeants du Vieux-Continent ont tenu à préserver l’intégrité du calendrier.

Les avantages d’un report

Ce report pose évidemment de nombreux problèmes. Les coûts pourraient être conséquents. Selon un quotidien britannique, « The Athletic », l’UEFA aurait demandé plus de trois-cents millions d’Euro aux clubs pour la soutenir. En revanche, les championnats nationaux, la Swiss Football League est concernée au premier chef, pourraient se terminer avant le 30 juin, date officielle de la fin de saison… Pour les équipes nationales qui comptent de nombreux blessés, Belgique et Pays-Bas notamment, cette décision est également un avantage.

 

 

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Actualité

Tour de Romandie intégralement reporté

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Richard Chassot, ci-dessus, et Gregory Devaud ont dû se resoudre à reporter la 74e edition du Tour de Romandie (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT/archives).)

Le coronavirus a fait une victime de plus dans le monde du sport suisse et cette fois, c’est le cyclisme. le tour de Romandie devait se dérouler du 28 avril au 3 mai est annulé. Ou plutôt… reporté. Une décision qui n’est guère surprenante.

Les organisateurs ont tiré les conséquences des décisions du Conseil Fédéral et de la suspension par l’Union Cycliste Internationale (UCI) de toutes les épreuves dans les territoires à risque dont la Suisse (comme l’Italie) fait partie. Il n’y avait dès lors plus d’autre issue que de renoncer à organiser le Tour de Romandie cette année… La décision est donc tombée comme un fruit mûr lundi consécutivement à une ultime concertation entre le directeur Richard Chassot et le président de la Fondation Gregory Devaud. Dans la mesure du possible, la configuration de la septante-quatrième édition sera reprise l’an prochain. Des contacts seront pris avec les villes-étapes ces prochains, c’est en tous cas ce que promettent les organisateurs. D’ailleurs, Richard Chassot s’était préparé à une telle éventualité puisque son entreprise Chassot Concept a licencié tous ses employés deux semaines plutôt…

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Coronavirus

L’entraîneur du HC Bienne Antti Törmänen testé positif

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[KEYSTONE /Marcel Bieri]

Un premier cas de coronavirus est apparu dans le hockey helvétique. L’entraîneur du HC Bienne, Antti Törmänen a été testé positif ce dimanche.

Le Finlandais de 49 ans se trouve désormais en quarantaine à la maison sur recommandation médicale, annonce le club seelandais.

En outre, suite aux dispositions prises par le Conseil fédéral vendredi concernant la propagation du coronavirus, le HC Bienne a décidé de laisser fermé son secrétariat pour une semaine. Une décision prise avant d’avoir connaissance du cas positif de Törmänen, assure le club seelandais dans un communiqué.

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Hockey sur glace

René Fasel: « Trop tôt pour une annulation définitive »

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(© KEYSTONE/Walter Bieri)

L’étau se resserre pour les organisateurs des championnats du Monde à Zurich et à Lausanne, censés débuter le 8 mai. « Les signaux indiquant que le tournoi n’aura pas lieu s’intensifient. Mais il est encore trop tôt pour une annulation définitive », selon le président de la Ligue Internationale de Hockey sur Glace (IIHF), le Fribourgeois René Fasel.

–  René Fasel, comment allez-vous?

« Compte tenu des circonstances, je vais bien, merci. Nous vivons une période mouvementée, avec des développements difficilement prévisibles et des mauvaises nouvelles qui tombent quotidiennement. Nous avons déjà dû annuler six tournois prévus en avril. Au total, nous avons déjà dû en annuler 16 cette année. Ne restent plus que le championnat du monde A de Zurich et Lausanne ainsi que les tournois de Division 1 en Slovénie et en Pologne. Pour l’instant. »

– La saison a été interrompue en Suisse et dans de nombreux autres pays européens. La NHL est à l’arrêt pour au moins deux semaines. Quand allez-vous décider d’annuler le Mondial en Suisse?

« La décision ne nous appartient pas. Elle est du ressort de la Confédération et des Cantons. De notre côté, nous continuons à travailler de telle sorte que le tournoi puisse commencer le 8 mai. L’espoir est le dernier à mourir. Nous sommes à l’écoute des experts, mais les opinions divergent. Certains prévoient le pic de la pandémie en Europe pour la fin avril, d’autres évoquent le mois de mai. J’ai même déjà entendu que le pire viendrait cet automne. En tant que dentiste et médecin, je juge peut-être la situation avec un peu plus de sensibilité. Mais même moi n’ai aucune réponse. Je suppose que nous en saurons plus concernant le Mondial dans deux semaines au plus tard. »

– Mais il n’est déjà plus réaliste de maintenir ce championnat du monde. Il n’est par exemple pas concevable que l’Italie dispute ce tournoi…

« …vous avez raison. Les patinoires sont fermées en Italie, comme au Danemark et en Norvège. Le championnat a été stoppé en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Dans ces circonstances, il sera très difficile pour les équipes nationales de se préparer. Je vais être clair: notre bateau vogue sur une mer tempétueuse. Il s’agit maintenant de rester calme et d’analyser la situation de manière réaliste. Nous devons penser à tout le monde: aux fans qui ont déjà acheté des billets et réservé des hôtels, aux joueurs, aux Fédérations, aux équipes. Les signaux indiquant que le tournoi n’aura pas lieu s’intensifient. Mais il est encore trop tôt pour une annulation définitive. »

– Plus de 300’000 billets ont déjà été vendus. Les acheteurs seraient-ils remboursés en cas d’annulation?

« A 100%. Si le Mondial est annulé, notre priorité sera de limiter les dégâts à tous les niveaux. Notre objectif est de réduire les effets autant que possible que ce soit chez les fans, les sponsors ou les organisateurs locaux. »

– Etes-vous assurés contre ce genre de dommage?

« Oui. Nous sommes assurés contre la guerre, le terrorisme et les catastrophes naturelles. Après avoir évalué les risques en 2012, nous avions conclu une assurance pour la période 2013 à 2022. La prime s’élève à 260’000 francs par an. En outre, nous avons pu établir des réserves d’environ 25 millions de francs au cours des dernières années. Ce qui représente à peu près l’équivalent des bénéfices d’un championnat du monde. Je peux donc dire que nous avons une certaine sécurité sur le plan économique. »

– Mais le manque à gagner sera également grand pour Swiss Ice Hockey et les villes organisatrices…

« Malheureusement, c’est vrai. En général, l’organisateur local a un bénéfice garanti de 1,5 million de francs. Le secteur privé et l’industrie hôtelière seraient probablement encore plus touchés. Au total, la valeur ajoutée d’un tel tournoi est d’environ 100 millions de francs. »

– A-t-on sous-estimé l’impact potentiel du coronavirus?

« Certainement pas à l’IIHF. Nous avons décidé d’annuler des tournois dès que nous avons découvert des cas positifs chez des joueurs en Asie et en Afrique du Sud. Nous avions d’ailleurs été critiqués pour cela au début. N’oublions pas que les organisateurs travaillent dur pendant très longtemps et que la déception est toujours énorme après une annulation. Mais avec le recul, on peut dire que nous avons fait tout juste. Notre commission médicale a évalué la situation de manière très précise et correcte, dès le début. »

– Le championnat du monde 2021 pourrait-il avoir lieu en Suisse?

« Nous devrions en discuter le cas échéant. Mais les cinq éditions suivantes ont été attribuées: en 2021 à Minsk et Riga, en 2022 à Tampere et Helsinki, en 2023 à St-Pétersbourg, en 2024 à Prague et Ostrava, en 2025 à la Suède et au Danemark. Les intérêts commerciaux et stratégiques sont trop grands dans un championnat du monde du groupe A pour qu’un report soit simple à décider. Ce serait envisageable dans les divisions inférieures. En l’état, le Mondial 2021 aura lieu au Bélarus et en Lettonie. »

– L’année 2020 s’annonçait grandiose sur le plan sportif, avec également un championnat d’Europe de football et des Jeux olympiques. Ces manifestations seront-elles annulées selon vous?

« J’ai constaté au cours des dernières semaines que la situation évoluait très rapidement. Cela n’a aucun sens de se projeter aussi loin. Nous devons réévaluer chaque jour la situation. Personne ne sait où nous en serons en juin. Personne ne connaît vraiment ce virus. »

– Vous céderez votre poste de président en septembre. Mais vous ne pouvez pas vous en aller sur un Mondial annulé…

(rires) « Si, si. Mon successeur doit être désigné en septembre. Je suis fier de pouvoir lui transmettre les rênes d’une Fédération en bonne santé financière. Mais je ne partirai pas tant que la tempête ne sera pas passée. Un capitaine ne doit pas abandonner son navire dans cette situation. »

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Football

L’Assemblée Générale de la SFL reportée!

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La Swiss Football League n'a pas eu d'autre choix que de reporter son Assemblée Générale Extraordinaire (@ KEYSTONE/Peter Klaunzer).

L’Assemblée Générale Extraordinaire de la Swiss Football League a été reportée en raison du coronavirus.

En veille au moins jusqu’au 30 avril, le football suisse ne se prononcera pas lundi sur la suite à donner à cette saison. La SFL a décidé de reporter son Assemblée Générale Extraordinaire à une date qui reste à déterminer.

« La propagation du coronavirus et les mesures de plus en plus drastiques pour le combattre changent la situation d’heure en heure », explique sur son site internet la SFL. Elle rappelle que l’ASF a annoncé dimanche que son président central Dominique Blanc avait été testé positif pour le coronavirus.

Les vingt clubs de Super League et de Challenge League devaient se réunir lundi pour tenter de trouver une solution concernant la fin de l’exercice 2019-20. La SFL avait même rappelé vendredi dans un communiqué que son objectif était « toujours de terminer la saison d’ici l’été »…

La Swiss Football League doit d’une part décider si elle souhaite poursuivre ou non la saison en cours lorsque la situation sanitaire le permettra, et d’autre part si le huis clos est envisageable. Mais le temps presse, sachant qu’il reste treize journées en championnat ainsi que trois tours en Coupe de Suisse.

Les joueurs possèdent ainsi des contrats valables jusqu’à fin juin, et ceux qui ont été prêtés devront retourner dans leur club d’origine le premier juillet. Jouer au-delà du premier juillet, comme le propose le président de Lugano Angelo Renzetti, semble donc hautement improbable.

Il est en outre difficile d’imaginer une reprise des compétitions dès le 1er mai. Les directives étant différentes d’un canton à l’autre, certains clubs n’auront même pas repris l’entraînement collectif à cette date. « Il y aura ensuite besoin de cinq ou six semaines pour être à nouveau compétitifs. On reprendrait à la mi-juin. Il faut oublier », a lâché Christian Constantin au Blick.

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