L’Organisation Mondial de la Santé met en place un ChatBot sur la messagerie Whatsapp afin de transmettre des informations et répondre aux questions des populations dans le cadre de l’épidémie de Covid-19 mais aussi pour lutter contre les fake news qui affluent.
En cette période de crise, les réseaux sociaux sont des outils idéaux pour véhiculer des messages rapidement et au plus grand nombre et cela, les organismes internationaux l’ont bien compris. Parmi eux, l’OMS, Organisation Mondial de la Santé, qui est en première ligne face à cette épidémie de Covid-19 et doit faire face à deux enjeux majeurs dans sa communication. D’abord, la circulation rapide des informations au sein de toutes les populations puis la lutte contre les fake news qui se propagent souvent de manière virale.
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L’OMS lance un ChatBot pour lutter contre les fausses informations
L’OMS a donc lancé la semaine dernière son ChatBot sur la messagerie Whatsapp afin de répondre aux questions des utilisateurs et de clarifier les idées reçues.
L’application de messagerie privée compte environ 2 milliards d’utilisateurs dans le monde et est massivement utilisée en ces temps d’épidémie. Elle constitue donc un point de contact majeur avec les population pour l’OMS.
Le ChatBot, logiciel robot paramétré pour répondre à des questions spécifiques, vous permet d’obtenir des informations vérifiées et de sources sûres sur les sujets qui vous préoccupent.
Un outil simple d’accès pour obtenir des informations vérifiées
Son utilisation est très simple pour toute personne familière avec la messagerie Whatsapp. Il vous suffit d’ajouter le numéro de l’OMS dans vos contacts : 079 475 22 09 puis d’ouvrir une discussion et d’envoyer « Hi ». Le ChatBot vous répondra ensuite par un message d’introduction et un menu comprenant de nombreuses catégories sur lesquelles vous êtes susceptibles de chercher des informations.

Message d’introduction reçu par l’OMS. Les 9 sujets proposés dans le menu sont identifiés par un numéro et un emoji.
Pour accéder à une information, il vous suffit de répondre au message en donnant le numéro ou l’emoji correspondant au sujet qui vous intéresse. Vous recevrez alors un nouveau message détaillant le point choisi. Le contenu est enrichi avec des vidéos et des liens vers des articles de l’OMS.

Message reçu concernant la protection face au Coronavirus. Il comporte une vidéo de l’OMS puis un récap’ des mesures de protection conseillées
Ensuite, libre à vous d’approfondir le sujet en vous rendant sur le site de l’OMS.
Un large éventail de questions traitées via le ChatBot de l’OMS
De nombreux sujets sont abordés via ce ChatBot et il est ainsi en mesure de répondre à un grand nombre d’interrogations des populations. Mesures de protection, symptômes du coronavirus, les derniers chiffres de l’épidémie, des conseils aux voyageurs… Une catégorie particulièrement intéressante est celle des idées reçues (Myth-busters en anglais). Le ChatBot reprend plusieurs idées reçues sur le virus et explique si elles sont vraies ou fausses et pourquoi. Un bon moyen de clarifier les choses.

Toutes les informations partagées via ce bot proviennent bien entendu des chercheurs et des médecins de l’OMS et sont donc de source sûre.
La lutte contre les fake news est un des plus gros enjeu en cette période de crise sanitaire mondiale et les organisations internationales s’y attèlent. Vous aussi, depuis chez vous, pouvez acquérir des réflexes pour éviter de tomber dans le piège de ces fausses nouvelles souvent virales mais anxiogènes et dangereuses. Retrouvez notre chronique sur Comment ne pas tomber dans le piège des Fake News pour comprendre ces réflexes à adopter.
Marthe Hire
3 novembre 2018 à 15 h 02 min
Bon c’est vrai que je ne suis pas une fan de Me Romain Jordan ni des autres m’as-tu-vu du barreau genevois qui n’ont pas les moyens de la publicité dont ils parent leur ego en venant parader chez vous.
Mais bon: ça suffit, les habituelles approximations juridiques à la Pascal Ritz ou Romain Jordan !
NON une peine pécuniaire (en jours-amende) N’EST PAS une amende ! C’est une énormité juridique qu’un étudiant de première année ne commettrait pas.
De grâce demandez des avis de droit à des avocats qui savent de quoi ils parlent…
Il s’agit de termes qui ont un sens: une amende est une peine applicable à des contravention, en particulier, une peine pécuniaire est une nouveauté du droit suisse applicable aux délits et aux crimes comme (minimales) peine destinées à remplacer les courtes peines de prison. La notion de jours-amende ne doit par conséquent pas être confondue avec une amende. Le régime, les recours, les montants, les faits concernés, etc. et non tout ça n’est pas la même chose !
Notons encore que ce n’est pas la seule imprécision de votre intervenant… Il aurait pu par exemple préciser que la Cour des comptes a L’OBLIGATION de dénoncer au Procureur général si la commission d’un délit ou d’un crime était parvenue à sa connaissance et que la prudence s’impose peut-être un peu par rapport à ce qu’on avance au micro, surtout quand il laisse entendre que l’infraction aurait été commise.
Enfin, il indique « être un spécialiste » en droit administratif notamment. C’est une appellation mensongère que les avocats suisses n’ont pas le droit d’utiliser. Soit on dispose d’une spécialisation FSA (ce qui n’est pas le cas de Me Jordan, la FSA n’ayant même pas encore créé de spécialisation en droit administratif: https://www.sav-fsa.ch/fr/anwaltssuche/fachanwalt-fachanwaeltin-sav.html), soit on commet un délit à la Loi contre la concurrence déloyale en le prétendant faussement. A nouveau, les mots sont importants: « domaine d’activité » (toléré) n’est pas « spécialisation ». Demandez à ceux qui ont fait une spécialisation FSA si la différence relève du détail…
Me Jordan se dit également spécialiste du droit des animaux. Question cabots, rien à dire : c’est une icône.