Rejoignez-nous

Environnement

Divonne renonce à son eau, le canton de Genève respire 

Publié

,

le

C’est la bonne nouvelle de la rentrée : il n’y aura pas d’eau en bouteille à Divonne-les-Bains. Énorme soulagement pour les communes voisines du canton de Genève. L’élu Divonnais l’a annoncé dans la soirée lors d’une réunion publique.

Après une journée spéciale « Divonne : la bataille de l’eau »  menée par notre spécialiste environnement Judith Monfrini, Radio Lac vous a révélé les facettes de ce projet fou qui ressemblait à une aberration environnementale menaçante pour les communes riveraines de la Versoix. Toute la journée, nous avons donné la parole aux protagonistes afin de permettre aux genevois de se forger leur opinion sur un modèle industriel qui attisait les tensions avant même son lancement.

L’énorme soulagement autour de la Versoix

La raison l’emporte finalement. La menace d’épuisement des ressources naturelles s’éloigne alors que la sécheresse reste préoccupante en raison d’une forte pression de la demande et du réchauffement climatique. C’est l’épilogue d’une histoire rocambolesque, que Radio Lac suit depuis des mois. Cette conclusion rassurante sera révélée demain dans Radio Lac matin par Judith Monfrini à 8h10 aux côtés de Fabien Brizard.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Actualité

Les tomates touchées par un virus agressif et destructeur

Publié

le

Le virus de la tomate a touché toutes les zones de production, dont l'Italie et plus récemment la France. (©Agroscope)

Le virus de la tomate nommé ToBRFV pour « tomato brown rugose fruit virus » se propage et se rapproche de la Suisse. Il a récemment fait son apparition en Bretagne. Si la Suisse est pour l’heure épargnée, elle a pris des mesures de préventives pour éviter son apparition.

La maladie est apparue en 2014 en Israël. Elle s’est depuis propagée dans bon nombres de zones de production de tomates, en Italie, en Allemagne, en Grande-Bretagne notamment indique une fiche technique d’Agroscope. Le 17 février dernier, elle a été découverte dans deux serres du Finistère en France. Une nouvelle inquiétante pour les producteurs de tomates genevois qui craignent que ce virus ne se propage davantage et ne passe la frontière :

[zoomsounds_player source="https://vod.infomaniak.com/redirect/mediaonecontactsa_2_vod/folder-40715/mp3-476/1er-son-tomates.mp3" artistname="Claude Janin" songname="Administrateur de Terre et Serre Genevoise" config="skinwavewithcomments" playerid="" waveformbg="http://www.onefm.ch/player/wave_onefm.png" waveformprog="http://www.onefm.ch/player/wave_onefmprog.png" thumb="" autoplay="off" cue="on" enable_likes="off" enable_views="off"]

Le virus provoque des symptômes très différents selon les variétés affectées: feuilles atrophiées, taches brunes ou jaunes ridées ou décolorations. Si cette maladie est sans danger pour l’homme, elle peut rendre la marchandise invendable. C’est pourquoi les producteurs genevois et suisses de manière générale, prennent d’ores et déjà des mesures préventives.

[zoomsounds_player source="https://vod.infomaniak.com/redirect/mediaonecontactsa_2_vod/folder-40715/mp3-476/2e-son-tomates-2.mp3" artistname="Claude Janin" songname="Administrateur de l'entreprise Terre et Serre Genevoise" config="skinwavewithcomments" playerid="" waveformbg="http://www.onefm.ch/player/wave_onefm.png" waveformprog="http://www.onefm.ch/player/wave_onefmprog.png" thumb="" autoplay="off" cue="on" enable_likes="off" enable_views="off"]

Face à ce problème, l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) s’est mis en contact avec ses partenaires européens. Depuis janvier, le ToBRFV est considéré en Suisse comme « un organisme de quarantaine potentiel ». Il doit obligatoirement être déclaré et combattu et tout cas suspect doit être signalé au service phytosanitaire cantonal ou au service cantonal de culture maraîchère. En revanche, si le virus venait à contaminer les pieds de tomates suisses, la situation pourrait nettement se détériorer pour les producteurs locaux car les solutions de repli ne sont pas légion.

[zoomsounds_player source="https://vod.infomaniak.com/redirect/mediaonecontactsa_2_vod/folder-40715/mp3-476/3e-son-tomates-3.mp3" artistname="Claude Janin" songname="Administrateur de l'entreprise Terre et Serre Genevoise" config="skinwavewithcomments" playerid="" waveformbg="http://www.onefm.ch/player/wave_onefm.png" waveformprog="http://www.onefm.ch/player/wave_onefmprog.png" thumb="" autoplay="off" cue="on" enable_likes="off" enable_views="off"]

L’entreprise « Terre et Serre Genevoises » et les producteurs du canton prennent donc ces mesures très au sérieux. L’arrivée d’un tel virus serait désastreuse pour les productions étant donné que Genève est le plus gros producteur de tomates de Suisse.

ATS/Tom Monaci

Continuer la lecture

Environnement

Objectif 2025 pour la voie verte

Publié

le

Le tronçon de la voie verte entre la ville française d'Annemasse et la gare des Eaux-Vives est ouvert depuis 2018 et est très fréquenté depuis (archives).

La voie verte, un itinéraire dédié à la mobilité douce qui doit relier Annemasse (F) à Saint-Genis-Pouilly (F) en passant par le coeur de Genève, doit être entièrement achevée en 2025, a annoncé mercredi le gouvernement genevois.

La première partie de ce tronçon est en service depuis 2018 entre Annemasse et la gare des Eaux-Vives. La voie verte va désormais poursuivre son déploiement sur la rive droite, a précisé le Conseil d’Etat, avec la réalisation d’un tronçon de 10 kilomètres entre Vernier-Châtelaine et Satigny (Zimeysa).

Pour ce nouveau segment de la rive droite, l’Etat va lancer une concertation. Le but est de permettre une bonne intégration de l’infrastructure au sein des quartiers existants et futurs. La première étape du processus prendra la forme d’un questionnaire en ligne sur le site participer.ge.ch.

 

Continuer la lecture

Actualité

Cette crotte Suisse vaut un record du monde

Publié

le

Dans le canton de Schwytz, un ornithologue vient d’obtenir un record en récoltant une fiente d’oiseau. Lors de cette opération anodine, le spécialiste des oiseaux ne se doutait pas qu’il tenait en main une trouvaille qui allait faire sensation : elle lui était léguée par le plus vieux grand tétras connu au monde.

Désormais le doyen mondial des grands tétras a été observé en Suisse. Il est âgé d’au moins 10 ans et 9 mois. C’est la fiente de ces spécimens qui a permis de déterminer leur âge. Un échantillon d’entre elles avait déjà été récolté en 2009 dans le cadre d’un suivi de population mené conjointement par la Station ornithologique de Sempach et le canton de Schwytz.

[zoomsounds_player source="https://vod.infomaniak.com/redirect/mediaonecontactsa_2_vod/folder-40715/mp3-476/jaquier-oiseau.mp3" artistname="Sophie Jaquier" songname="Porte-parole romande de la Société Ornithologique Suisse" config="skinwavewithcomments" playerid="" waveformbg="http://www.onefm.ch/player/wave_onefm.png" waveformprog="http://www.onefm.ch/player/wave_onefmprog.png" thumb="" autoplay="off" cue="on" enable_likes="off" enable_views="off"]

Certaines méthodes de biologie moléculaire permettent d’extraire l’ADN contenu dans des échantillons de crottes. On peut ainsi produire une « empreinte digitale » génétique identifiant chaque individu. Ces informations génétiques permettent donc aussi de déduire la taille d’une population. Il n’est dès lors plus nécessaire d’observer les oiseaux pour les compter. « La récolte des crottes est une excellente méthode, tout particulièrement pour cet oiseau farouche qu’est le grand tétras, puisqu’on ne dérange quasi pas les animaux », explique Pierre Mollet, spécialiste de cette espèce à la Station ornithologique de Sempach.

Pierre Mollet récolte minutieusement les crottes du grand tétras. On peut ainsi estimer la taille d’une population par des méthodes génétiques sans déranger les animaux (photo : © archive Station ornithologique Suisse)

Le grand tétras vit en effet dans des lieux retirés, et il est en outre menacé. Sa population suisse est en déclin depuis des décennies. De nombreuses forêts sont devenues trop denses et sombres pour cet oiseau exigeant et farouche, donc très sensible au dérangement. Comme les activités de plein air pénètrent toujours plus avant dans la nature, les dérangements sont de plus en plus fréquents.

Le canton de Schwytz abrite quelques-unes des régions les plus importantes de notre pays pour le grand tétras. Depuis 2009, ce canton procède donc régulièrement à des estimations d’effectif avec des méthodes génétiques, et favorise le grand tétras par des mesures de sylviculture ciblées. De plus, il s’engage pour protéger l’espèce contre les dérangements en édictant des dispositions contraignantes pour canaliser le public.

Avec succès : « Le monitoring génétique nous a permis de dénombrer presque 90 grands tétras en 2019 dans la partie du canton traitée jusqu’à maintenant. C’est le plus grand nombre jamais recensé depuis le début du suivi il y a 10 ans ! » se réjouit Pierre Mollet. Cerise sur le gâteau : l’âge record attesté récemment montre que les oiseaux peuvent vivre très vieux quand leur habitat présente les conditions adéquates. C’est manifestement le cas dans le canton de Schwytz.

Pourquoi le Canton de Genève ne battra pas ce record

La porte-parole romande de la Société Ornithologique Suisse précise que les grands tétras n’ont pas été observés au bout du lac mais quelques spécimens évoluent parfois dans le Jura Vaudois.

Continuer la lecture

Environnement

La moitié des toits suisses peuvent produire du courant

Publié

le

La moitié des toits suisses pourraient produire de l’électricité, selon une étude de l’EPFL 
Des chercheurs de l’EPFL ont analysé le potentiel énergétique solaire en Suisse. Leurs résultats montrent que plus de la moitié des 9,6 millions de toits seraient disponibles pour l’installation de panneaux photovoltaïques. Cela répondrait à plus de 40% de la demande électrique annuelle.

Le déploiement à grande échelle du photovoltaïque sur les toits des bâtiments peut jouer un rôle important dans la transition vers un système énergétique à faible émission de carbone. Jusqu’ici, le manque de données et les grandes incertitudes liées aux méthodes de calcul existantes entravaient l’estimation précise de ce potentiel, écrit l’EPFL lundi dans un communiqué.

Pour combler cette lacune, les chercheurs du Laboratoire d’énergie solaire et physique du bâtiment (LESO-PB) ont développé une méthodologie qui combine des algorithmes d’apprentissage automatique (machine learning), des systèmes d’information géographique (GIS) et des modèles physiques. Ils ont également pris en compte, pour la première fois, le profil horaire. Leurs résultats sont publiés dans Applied Energy.

Particularité des toits

« Nous ne considérons pas uniquement le rayonnement solaire, mais également la surface disponible sur les toits. Ceux-ci présentent parfois une géométrie particulière ou arborent des superstructures, comme des cheminées, qui empêchent d’installer des panneaux photovoltaïques », explique la chercheuse Alina Walch, qui a mené la deuxième étape de l’étude.

La dimension du toit, son orientation, sa situation en pleine ville ou isolée, autant de paramètres pris en compte et implémentés dans leur algorithme. Les résultats indiquent que 55% de la surface totale des toits suisses est appropriée à l’installation de panneaux solaires photovoltaïques.

Modélisés avec précision

Grâce au Système national d’Information Géographique « SIG-Energie », les bâtiments suisses ont été modélisés très précisément par l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). Le « machine learning » a pu estimer la surface qui peut être couverte par les capteurs sur les toitures en fonction de la forme ou de l’ombrage. Un potentiel de 24 Térawattheure (TWh) a été estimé, correspondant à une multiplication par dix des installations existantes.

Alina Walch a inclus pour la première fois dans son étude une estimation horaire du potentiel photovoltaïque. Celle-ci permet de dimensionner la production par rapport à la consommation. « Nous avons un surplus pendant l’été, un manque d’énergie pendant l’hiver, et pas d’énergie du tout pendant la nuit…. L’énergie éolienne pourrait combler les manques », estime la chercheuse.

Plate-forme en discussion

Les résultats du laboratoire de l’EPFL pourront être utilisés pour proposer des politiques efficaces d’intégration du photovoltaïque sur les toits. Le LESO-PB, le Fonds national suisse, Innosuisse et l’OFEN sont en discussion en vue de développer une plate-forme qui permettra aux villes, aux cantons, aux communes et aux particuliers de visualiser le potentiel des énergies renouvelables de leurs bâtiments.

En Suisse, à l’heure actuelle, seul un dixième du potentiel solaire photovoltaïque est réalisé: il reste encore 90% de ce potentiel à exploiter.

Continuer la lecture

Environnement

L’engagement d’une biologiste au secours de la forêt tropicale

Publié

le

La biologiste suisse Anita Studer va raconter à Genève sa lutte qui a permis de replanter deux millions et demi d’arbres en 30 ans dans une forêt tropicale du nord-est du Brésil. Elle donnera ce jeudi une conférence à l’Université de Genève avec le conservateur des jardins botaniques de Genève Louis Nusbaumer.

Mme Studer a lancé dans les années 80 l’association Nordesta, qu’elle préside toujours, pour protéger une partie de la forêt tropicale de cette région brésilienne. Elle aura obtenu pour ce site un statut de réserve biologique fédérale après plusieurs années de discussions avec le gouvernement.

Soutenue par la population, elle a aussi mené des initiatives économiques dans cette zone. Une collaboration a été établie avec plusieurs universités, notamment celle de Genève mais aussi des institutions brésiliennes.

Continuer la lecture