Dès le 1er janvier 2020, les associations Carrefour-Rue et La Coulou vont unir leurs forces sous la forme d’une fondation qui va s’appeler Fondation Carrefour-Rue & Coulou. Leur but: faciliter la gestion des deux entités. Les membres tirent également la sonnette d’alarme sur l’augmentation de la précarité dans le canton.
« C’est un tournant dans l’existence de ces deux associations ». C’est par ces mots qu’a commencé sa présentation ce lundi Noël Constant, président de Carrefour-Rue et La Coulou. Les deux associations vont fusionner dans le but de réunir toutes les activités sous un seul chapeau afin d’en faciliter la gestion. Un changement qui n’aura aucun impact sur les activités de la fondation comme l’explique Yann Aebersold, travailleur social.
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Les activités et les aides proposées par la fondation sont nombreuses. Parmi elles, un espace d’hygiène et santé, des logements-relais, un lieu d’accueil avec petit-déjeuner. Et des repas distribués. « Il y a 15 ans, 50 personnes venaient manger au Jardin de Montbrillant. Aujourd’hui, elles sont 200. », affirme Noël Constant. Une augmentation constante qu’il explique par deux facteurs essentiellement.
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Une précarité en augmentation
A Genève, le nombre de personnes sans-abri est estimé à 200. « Mais cela ne tient pas compte des « invisibles », ce qui signifie que ce nombre peut être bien supérieur », souligne Yann Aebersold. Au sein de la fondation, on rappelle également un point primordial: la précarité ne signifie pas uniquement un manque d’argent ou de logement. De nombreuses personnes souffrent de précarité sociale ou mentale. Noël Constant.
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La difficulté principale pour faire face à cette hausse de la précarité est le temps que mettent les infrastructures à se mettre en place. « Pour ouvrir de nouveaux bureaux quelques semaines suffisent, mais quand il s’agit de mettre en place des studios mobiles pour permettre aux personnes nécessiteuses de dormir au chaud cela prend 2 ans », se désole Yann Aebersold. Le travailleur social ne souhaite accabler personne, mais pointe du doigt une problématique courante à Genève: la durée des démarches administratives.
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Pour mener à bien ses actions, la fondation peut compter sur le soutien de 300 bénévoles par mois et 2000 par année. En 2018, son budget était de 1.3 million financé à hauteur de 52% par des fonds privés et 48% par des subventions publiques.