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Arts

Zurich: le live de Van Gogh

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Le show multimedia international « Van Gogh Alive » fait halte à Zurich jusqu’au 9 avril. Ses projections géantes d’oeuvres du peintre néerlandais dans la halle Maag sont accompagnées de musique et de faisceaux lumineux.

L’événement culturel consacré à Vincent van Gogh (1853-1890) est divisé en trois espaces. Les informations liées à la personnalité, à la vie et à l’oeuvre de l’artiste sont présentées dans le secteur de l’entrée. Une salle de dessin permet ensuite de s’initier à l’esquisse en suivant des instructions sur vidéo. Le clou du spectacle attend ensuite les visiteurs dans la halle d’exposition.

A travers la galerie immersive de la société organisatrice australienne Grande Exhibitions, plus de 3000 images sont projetées sur les murs, les piliers et le sol de la halle. Tableaux, gros plans sur des oeuvres et citations du peintre s’enchaînent au rythme de vibrantes symphonies musicales et de faisceaux lumineux.

« Van Gogh Alive » n’est pas une exposition d’art au sens classique du terme. Grande Exhibitions assume le fait que son show n’est pas mis sur pied par des historiens de l’art ou des collaborateurs de la Fondation Vincent Van Gogh. Les émotions fortes qu’il entend dégager visent à rendre l’art accessible à toutes les couches sociales.

Avant Zurich, « Van Gogh Alive » a déjà été présenté dans plus de 140 villes sur tous les continents. En Suisse, les visiteurs ont déjà pu s’y rendre à Lugano, de la mi-novembre à la mi-janvier.

vangogh-alive.ch

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Arts

Un musée bâlois passe à table

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Le musée Tinguely à Bâle présente une exposition collective consacrée au sens gustatif dans l’art. « Amuse-bouche. Le goût de l’art » rassemble des oeuvres d’une quarantaine d’artistes internationaux, du baroque jusqu’à l’époque contemporaine.

L’exposition, visible depuis mardi jusqu’au 17 mai, rompt avec la pratique muséale habituelle qui sollicite avant tout la vue du public. Elle propose une série de rencontres en histoire de l’art et en phénoménologie au tour du sens du goût, a indiqué mardi le musée Tinguely.

Toute une série de visites interactives sont au programme. Les visiteurs peuvent se joindre à des expériences participatives où il est possible de goûter à certains travaux. C’est la troisième exposition du cycle consacré aux cinq sens à travers les arts après « Belle haleine » en 2015 et « Prière de toucher » en 2016.

Sucré, salé, acide, amer et umami

« Amuse-bouche » emmène le visiteur sur un parcours balisé par les saveurs courantes que nous percevons grâce à nos récepteurs gustatifs: sucré, salé, acide, amer et umami. Cette dernière saveur, découverte en 1908 par le Japonais Kikunae Ikeda, peut se définir en français comme « savoureux épicé » et « goûteux ».

Dans l’exposition, on peut voir des représentations allégoriques du sens du goût remontant à l’époque baroque, des oeuvres d’artistes appartenant à l’avant-garde du début du XXe siècle ainsi que des pièces des années 1960 et 1970. Mais « Amuse-bouche » met avant tout l’accent sur des images, des photographies, des sculptures, des vidéos et des installations des trente dernières années.

Parmi les artistes exposés figurent notamment Joseph Beuys, Marcel Duchamp, Meret Oppenheim, Fischli/Weiss, Daniel Spoerri, Andy Warhol, Damien Hirst, Dieter Roth, Cindy Sherman ou encore le Jurassien Rémy Zaugg.

Beurre et saucisses

Des événements sont aussi prévus, comme « les dimanches en famille » qui propose le 22 mars une journée « faire son beurre » en lui donnant une couleur et un goût particuliers. Le 19 avril, le chef étoilé de l’Entlebuch Stefan Wiesner organise dans le parc du musée « une journée saucisse » appelée « Saucisse-sorcier-Klamauk-feu », une performance avec un programme gastronomique en hommage à Jean Tinguely.

Le 21 mars, le musée organise une nouvelle édition de la « Fête du printemps » présentée pour la première fois en 1969 par Meret Oppenheim. Le chocolatier Fabian Rimann, l’analyste sensoriel Patrick Zbinden et l’actrice Sibylle Mumenthaler guideront les visiteurs dans l’univers « gustatif fondant » de Meret Oppenheim.

« Goûter des oeuvres »

Certains jours, il est possible de « goûter des oeuvres », comme les plantes comestibles du projet « Hortus Deliciarum », une installation performative de l’artiste portugaise Marisa Benjamim, ou les essences végétales du projet « Tastescape » de la Suissesse Claudia Vogel.

Parmi les dégustations d’oeuvres figurent aussi les pains d’épice de « Goosebump », une oeuvre monumentale de l’artiste australienne Elizabeth Willing. Les visiteurs sont aussi appelés à boire du jus de choucroute de l’installation « Brine and Punishment » du collectif d’artistes « Slavs and Tatars » dans le cadre d’une étude sur la langue et l’interprétation du mot « fermentation » et de l’expression « tourner au vinaigre ».

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