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Pas évident d’allier carrière et famille…

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Le recours à l'accueil extrafamilial diffère selon les régions en Suisse, les Romands privilégiant les crèches et les Alémaniques s'appuyant davantage sur leur entourage, selon une enquête de l'OFS (archives). (©KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Près d’un tiers des femmes ayant un diplôme universitaire n’ont pas d’enfants. La plupart d’entre elles craignent que la maternité n’ait des conséquences négatives sur leur carrière, révèle une enquête de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Le fait de ne pas avoir d’enfants est relativement répandu en Suisse, indiquent les premiers résultats de l’enquête sur les familles et les générations publiée lundi par l’OFS. Le phénomène touche un quart des hommes et des femmes âgés de 50 à 59 ans. La proportion de personnes sans enfants est particulièrement élevée parmi les femmes avec un diplôme du degré tertiaire (30%).

Trois quarts de ces femmes associent la venue d’un enfant à des répercussions négatives sur leur carrière professionnelle, contre 62% de celles ayant un niveau de formation moins élevé. Chez les hommes, ces proportions sont nettement moins importantes. Elles atteignent 37% pour ceux qui ont suivi la voie académique et 30% pour les autres.

Deux enfants souhaités

Fonder une famille reste néanmoins un objectif pour la plupart des Suisses. Environ six personnes sur dix entre 20 et 29 ans souhaitent avoir deux enfants. Mais ce désir ne correspond pas toujours à la réalité. Chez les 50 à 59 ans, la part des parents de deux enfants est d’environ 40%. Un quart n’en ont pas et et moins d’un sixième en ont un seul.

Plus de deux tiers des ménages ayant des enfants de moins de 13 ans recourent à un accueil extrafamilial pour leurs enfants. Le mode de garde diffère selon les régions. En Suisse romande, près de la moitié des familles sollicitent une crèche ou une structure d’accueil parascolaire.

En Suisse alémanique et au Tessin, la prise en charge est plus souvent confiée à des proches. Le taux atteint 43% Outre-Sarine et 48% outre-Gothard.

Grands-parents sollicités

Près de quatre personnes de 50 à 80 ans sur dix (38%) ont un ou plusieurs petits-enfants. La majorité d’entre elles (72%) gardent leur descendance de manière régulière ou occasionnelle.

Quarante pour cent des grands-parents – principalement des grands-mères – gardent un petit enfant au moins une fois par semaine, 18% au moins une fois par mois et 14% moins d’une fois par mois ou pendant les vacances.

Bien qu’une majorité des mères travaillent, leur activité donne lieu à des considérations négatives. Ainsi, un peu plus d’un tiers des hommes et 27% des femmes restent plutôt sceptiques face à l’activité professionnelle des mères et pensent qu’un enfant en âge préscolaire souffre si sa mère travaille.

Solidarité

Les Suisses accordent en général une grande importance à la solidarité entre les générations. 56% pense que les grands-parents devraient s’occuper de leurs petits-enfants si les parents ne peuvent pas le faire.

Soixante-huit pour cent estiment que les enfants adultes devraient s’occuper de leurs parents lorsqu’ils ont besoin de soins ou de soutien. En revanche, seule une minorité de 27% considère que les enfants doivent accueillir chez eux leurs parents qui ne peuvent plus vivre seuls.

Environ un sixième des 25 à 80 ans fournit au moins une fois par semaine une aide à des personnes de l’entourage avec des soucis de santé. Quel que soit le groupe d’âge, les femmes sont plus actives que les hommes dans ce domaine (20% contre 15%).

Partage des tâches

Dans plus des deux tiers des ménages avec enfants, la mère effectue la majeure partie des tâches domestiques. Ces tâches sont assumées principalement par le père dans seulement 5% de ces ménages. Dans le quart restant, elles sont partagées entre les deux parents.

Les mères assument également la principale responsabilité des soins aux enfants. Dans les trois quarts des ménages, ce sont aussi avant tout elles qui restent à la maison quand les enfants sont malades.

L’enquête montre encore que plus de trois quarts des femmes et des hommes de 18 à 80 ans sont en couple. Le mariage est toujours très répandu: plus de 90% des couples ayant des enfants en commun sont mariés. Si la majorité des couples se rencontrent dans leur cercle d’amis, à l’école, au travail ou lors d’une sortie, un cinquième des couples se sont rencontrés grâce à Internet.

L’enquête sur les familles et les générations est réalisée tous les cinq ans depuis 2013. Cette deuxième étude, effectuée en 2018, a porté sur 16’815 personnes âgées de 15 à 79 et vivant dans des ménages privés.

Source ATS

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HSBC: grosses pertes, 35’000 postes supprimés

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HSBC a dévoilé une réorganisation radicale impliquant la suppression de pas moins de 35’000 emplois sur 235’000 en trois ans. Après avoir vu l’an dernier son bénéfice net chuter de plus de moitié, le géant bancaire entend notamment réduire ses activités en Europe et aux Etats-Unis.

L’établissement, basé à Londres mais actif à travers le monde et particulièrement en Asie, déjà engagé dans un vaste plan de réduction de coûts, prévoit désormais de réduire ses effectifs totaux de pratiquement 15%, a fait savoir mardi HSBC. Présente en Suisse et basée à Genève, la banque s’active essentiellement dans la gestion de fortune en terres helvétiques.

« Notre ligne directrice (…) est de passer des effectifs actuels de 235’000 personnes à environ 200’000 employés sur les trois prochaines années », a indiqué le directeur général par intérim Noel Quinn à l’agence Bloomberg. Il n’a pas précisé dans quelles régions ces suppressions de postes seraient effectuées. Le groupe avait déjà engagé l’an dernier une réduction de 2% de ses effectifs, soit 4700 postes.

Mardi également, HSBC a fait état d’une chute de 53% au regard de 2018 de son bénéfice en 2019, à 5,97 milliards de dollars, soit autant en francs. Si le groupe a bien résisté en Asie, « certains pans de nos activités ne génèrent pas des performances acceptables », a commenté M. Quinn, cité dans un communiqué.

HSBC: le bénéfice net chute de 53% en 2019

Le géant bancaire HSBC a annoncé mardi une chute de son bénéfice net de 53% en 2019, à 5,97 milliards de dollars (5,85 milliards de francs), avec pour certaines activités des performances « qui ne sont pas acceptables », selon le directeur général par intérim Noel Quinn.

« La performance du groupe en 2019 a bien résisté mais certains pans de nos activités ne produisent pas des rendements acceptables », a déclaré M. Quinn.

Le groupe basé à Londres mais actif à travers le monde est engagé dans un vaste plan de réduction de coûts et de remaniement de sa direction.

HSBC, qui génère la majorité de ses profits en Asie, cherche à réduire ses coûts pour amortir l’impact de la guerre commerciale sino-américaine, du Brexit et désormais de l’épidémie du nouveau coronavirus.

M. Quinn, qui assure l’intérim à la direction générale de HSBC depuis l’éviction surprise en août de John Flint, a la lourde charge de remanier en profondeur le groupe bancaire. « Nous avons commencé à mettre en oeuvre ce plan et mon équipe et moi sommes engagés à le réaliser en temps voulu », a-t-il assuré.

« Nous projetons de simplifier notre structure d’organisation complexe, en incluant une réduction des coûts », précise le communiqué.

HSBC a vu en 2019 ses résultats plombés par la dépréciation d’écarts d’acquisitions de 7,3 milliards de dollars, lié principalement à ses activités de marché et en Europe.

L’an dernier HSBC, qui emploie 240’000 personnes à travers le monde, a supprimé 2% de ses effectifs soit 4’700 postes, principalement hors de Chine, l’une des régions où ses activités sont le plus rentables.

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Brexit: les conséquences pour les entreprises?

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AP Photo/Francisco Seco

Ce 31 janvier à minuit le Royaume-Uni quitte l’Union européenne, 47 ans après son adhésion. S’en suivra une période de transition jusqu’à la fin de 2020. Partenaire privilégié des britanniques, quel impact le Brexit aura-t-il sur le canton de Genève?

C’est un jour historique. Demain à minuit, le Royaume-Uni ne fera plus partie de l’Union Européenne et ce, 47 ans après son adhésion. Rappelons que la Suisse et la Grande-Bretagne entretiennent une relation commerciale étroite. La Grande-Bretagne est la cinquième destination pour les exportations suisses et la quatrième pour les investissements directs suisses.

Genève partenaire privilégié

Genève se distingue aussi comme le canton suisse le plus important, et de loin, en termes d’importations depuis la Grande-Bretagne, soit 1,7 milliards de francs suisses en 2015, le double du montant atteint il y a dix ans. C’est également le 2e plus grand exportateur en Grande-Bretagne derrière Bâle. Vincent Subilia, Directeur de la chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG), nous explique la manière dont les deux pays vont pouvoir continuer leurs relations.

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Genève dispose d’une économie solide selon S&P

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Le Canton de Genève maintient sa note de référence AA-, malgré son déficit de 590 millions de francs au budget 2020. Standards and Poors estime que le tissu économique genevois devrait permettre d’absorber les réformes en cours.

 Malgré son déficit de 590 millions de francs au budget 2020, le Canton de Genève reste fiable, selon l’agence de notation Standard and Poors (pours). Elle lui confirme la note de référence de AA-.

Bien que l’agence anticipe une réduction de la croissance du PIB genevois en 2020, elle estime que le canton peut s’appuyer sur un tissu économique diversifié et une concentration d’activités à forte valeur ajoutée. Une situation qui devrait limiter les impacts financiers des réformes auxquelles doit faire face le Canton. La Conseillère d’Etat chargée des finances, Nathalie Fontanet.

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Pour la Conseillère d’Etat chargé des finances, cette note de AA- est une bonne nouvelle mais elle met un bémol.

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Une assise rassurante pour les investisseurs

S&P considère que le canton continue d’afficher une gestion de la dette et de la liquidité adéquate, qui lui permettra de contrôler ses besoins de financement après la mise en œuvre de la réforme de la fiscalité des entreprises. L’agence salue le rôle pionnier joué par le Canton en lançant deux obligations vertes lancées en 2017 et 2019. Nathalie Fontanet.

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Il a en effet procédé, en 2017, à la première émission obligataire verte d’une collectivité publique suisse. En 2019, le canton a renouvelé cette démarche innovante avec l’émission d’une deuxième obligation verte pour un montant record de CHF 660 millions, dans le but de couvrir les investissements réalisés par le canton pour la construction de la liaison ferroviaire CEVA.

La gouvernance et la gestion financière du canton sont qualifiées de satisfaisantes par S&P, qui considère néanmoins que le Conseil d’Etat fait face à « des difficultés persistantes altérant sa capacité à mettre en œuvre des solutions structurelles et à se conformer à ses objectifs budgétaires et stratégiques ».

S&P salue à ce titre l’engagement du Conseil d’Etat à limiter la détérioration des soldes budgétaires par des mesures destinées à maîtriser les charges de fonctionnement et à augmenter les recettes de fonctionnement de l’Etat dans le but de contenir la hausse de la dette. D’après l’agence de notation, ces objectifs sont indispensables afin que le canton de Genève puisse assurer le maintien des prestations à la population ainsi qu’un niveau élevé d’investissements.

 

 

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Pierre Maudet débriefe Davos pour Radio Lac

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Pierre Maudet au World Economic Forum, le 21 Janvier 2020 (KEYSTONE/Alessandro della Valle)

A peine revenu de Davos, le Conseiller d’Etat en charge du Développement Économique a reçu Radio Lac dans son bureau ce samedi matin. La cinquantième édition de cette grande messe du Forum Economique de Davos (WEF) a-t-elle encore un sens pour l’économie locale?  Pierre Maudet livre son regard optimiste et réaliste sur les enjeux de la planète économique: Climat, moral des patrons, initiatives locales et réseautage.

Radio Lac: Vous venez de rentrer de Davos, que retenir de ce 50e Forum Économique Mondial?

Pierre Maudet: Genève y est toujours présente chaque année. Rappelons que Davos est à Genève puisque le WEF y a son siège et déploie des activités tout au long de l’année. Il s’agit de prendre la température, le pouls de la planète, avec beaucoup de conférences, de débats et d’opportunités à saisir.

Deux principaux enjeux se dessinent: la digitalisation de la société, à savoir l’avènement du numérique et des plateformes, ainsi que les discussions en lien avec la fiscalité et le marché du travail. La durabilité et les questions relatives à l’environnement sont au coeur des débats.

On a, en effet, beaucoup parlé de Donald Trump, de Greta Thumberg et de leurs vues opposées sur l’économie. Est-ce que cela correspond à ce que vous avez observé?

C’est ce que l’on voit, c’est évident. Le thème climatique figure à l’agenda. C’est une préoccupation aussi des milieux politiques et économiques. Phénomène intéressant: A Genève, nous avons lancé en octobre dernier une grande manifestation sur la finance durable, c’est à dire la capacité pour les banquiers d’orienter les investissements sur des énergies propres. Trois mois plus tard, cela a un écho extrêmement fort à Davos. Dans le domaine bancaire, beaucoup de réunions se succèdent auprès des investisseurs, et des grandes sociétés notamment les géants du pétrole qui étaient présents sur ces questions-là. Même si l’actualité n’en fait pas écho, Davos est une vitrine pour Genève. J’y étais aussi pour présenter toute une série d’initiatives prises par les hautes écoles, en particulier l’Université de Genève. L’occasion pour nous de présenter des chercheurs, valoriser des start-ups issues de l’Université et d’essayer de les injecter dans l’économie réelle auprès de grandes sociétés. Par exemple, dans le domaine de l’environnement, la Faculté des Sciences a pris l’initiative de présenter toute une série d’activités nouvelles.

Vu de Genève, Davos est un événement qui peut paraître haut perché. Au milieu de tous les Chefs d’Etats, et des Conseillers Fédéraux, quelle est la place d’un Conseiller d’État?

Elle est très modeste et dépend de l’activité que l’on peut déployer. Il y a la partie visible de Davos vue par les médias: le discours de Donald Trump et les prises de positions fortes. Et il y a, ce qui se passe dans les coulisses et c’est en réalité plus important. Vous pouvez y faire des rencontres imprévues, originales et intéressantes, comme la Première Ministre de la Finlande âgée seulement de 34 ans  (NDLR : Sanna Marin, plus jeune premier ministre au monde). Elle est extrêmement dynamique, branchée sur les questions d’égalité. J’ai pu m’entretenir dix minutes avec elle de manière informelle. Ces rencontres restent toujours orientées sur des partages d’expériences et des histoires concrètes. Après Davos, ces prises de contact restent précieuses au même titre que les entrepreneurs genevois que je retrouve également là-bas.

L’étude PwC sur le moral des grands patrons suisses et internationaux laisse penser que le ciel économique s’assombrit? L’avez-vous ressenti?

Je l’ai ressenti. Au risque de vous surprendre, je n’ai pas l’impression que ce soit nouveau. Chaque année, c’est un peu la même chose. Le monde d’aujourd’hui est frappé d’incertitudes. Ces dernières varient d’une année sur l’autre. En 2018, ce fut la fiscalité. Cette année, les regards se tournent vers la Chine et les élections américaines. La forte présence de l’Afrique constitue une source d’espoir face au déclin démographique en Europe. Il convient toutefois de préserver les ressources naturelles et les cerveaux de ce continent extrêmement dynamique. A Genève, nous assistons aussi à une accélération des relations économiques. Cela rend difficile la compréhension des enjeux. Le WEF n’aboutit à aucune décision mais apporte beaucoup d’éclairages et de clés de lecture sur le monde qui nous entoure par exemple, sur les questions numériques. J’en ressors très optimiste et convaincu que nous sommes au seuil d’une année où l’on verra beaucoup de solutions se dégager. Nous reprendrons la main sur la question climatique à la faveur des nouvelles technologies.

Avez-vous un exemple concret à ce sujet?

Jeudi dernier, nous avons eu l’occasion de présenter avec l’Université de Genève et le Programme Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) un système de cartographie en temps réel, avec une dimension prédictive, pour anticiper les changements climatiques.  Les acteurs politiques et économiques ont trouvé ça génial. J’y vois le ferment d’un projet qui pourrait se développer en 2020 à Genève. Il consiste à rendre visible, à matérialiser et à développer la capacité d’anticipation sur ces enjeux de températures, de montées des eaux et d’éventuelles migrations.

Sur le tableau de bord économique dont vous disposez, quels sont les indicateurs à suivre notamment sur cette question du climat?

A Davos, lors d’un débat,  le modérateur a demandé au public quelle était sa principale préoccupation économique. Au niveau planétaire, tout le monde a répondu  – le climat- . Pourtant au niveau local, personne n’a cité cette réponse! En fait,  la réponse commence devant chez soi, cela concerne aussi Genève. Aujourd’hui, cette question a d’autant plus de résonance après l’inauguration du Léman express. Nous devons developper les plans de mobilité au sein des entreprises, encourager le covoiturage et les horaires flexibles ainsi que le télétravail pour améliorer les conditions environnementales.

Cela présente une résonance particulière ce week-end (en raison du pic de pollution)?

Particulièrement ces derniers jours à Genève.

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Les patrons suisses sont-ils vraiment pessimistes?

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Le monde économique semble poser des interrogations aux patrons suisses et les laisser assez pessimistes quant à l’avenir de l’économie mondiale, c’est en tout cas ce que laisse paraître l’étude du cabinet PwC, présentée à Davos.

Au total ce sont 54% des patrons qui estiment que la croissance économique mondiale va reculer en 2020, un point de plus que leurs homologues mondiaux en moyenne. L’année dernière, ils n’étaient que 47% à anticiper une baisse de la croissance économique mondiale dans cette même étude. Les 90 patrons suisses ayant participé à cette étude se montrent cependant moins pessimistes quand il s’agit de l’avenir économique au niveau national, puisqu’ils sont 80% à prévoir de meilleurs chiffres en 2020.

Les inquiétudes principales de dirigeants sont les tensions commerciales, la régulation et les cybermenaces. Le bilan général est assez modéré, mais tout n’est pas complètement noir au tableau pour ces patrons. Nous avons à ce sujet interrogé Paul Charmillot, dirigeant de la société Magic Tomato de livraison de produit frais et locaux. Résolument optimiste sur l’avenir de sa société, il estime, contrairement à la moitié des patrons suisses que les considérations environnementales sont à prendre en compte pour adapter son entreprise:

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Les patrons suisses se déclarent inquiets quand à la capacité de leurs employés à affronter les changements et défis, notamment au niveau des nouvelles technologies. L’étude dévoile qu’ils sont cependant la moitié à penser engager du personnel en 2020. Pour Paul Charmillot de Magic Tomato, l’avenir s’envisage au fur et à mesure, par une relation de confiance avec ses partenaires.

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Source ATS

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