La jeunesse du monde entier se retrouve vendredi dans la rue pour exiger des mesures en faveur du climat. Des manifestations sont programmées dans une centaine de pays, dont la Suisse, où près de 30 villes sont concernées. Notre suivi en continu.
13h30: actions anticapitalistes à Lausanne
Deux actions de petite envergure ont eu lieu vendredi à Lausanne au cours de la manifestation, a constaté Keystone-ATS. Arrivés à la hauteur d’une succursale de Credit Suisse, une poignée de manifestants ont ainsi peint des mains en rouge sur les murs. Une personne a été identifiée, précise la police lausannoise.
Des jeunes sont par ailleurs entrés dans le bâtiment des Retraites populaires. « Entre 30 et 50 personnes », poursuit la police. « Une fois à l’intérieur, elles ont scandé des slogans anticapitalistes puis la majorité d’entre elles sont reparties ». Vers 13h30, certaines étaient encore sur place.
12h40: près de 2000 à Neuchâtel
Près de 2000 manifestants ont défilé vendredi à Neuchâtel pour manifester leurs préoccupations face à l’état de la planète. Partis à 11h30 de l’Université, les jeunes ont ensuite marché jusqu’à la Place des Halles.
Le groupe neuchâtelois de la grève du climat a par ailleurs déposé mercredi à la Chancellerie d’Etat une motion populaire intitulée « Agissez pour un avenir viable et juste! ». Le texte a recueilli un millier de signatures.
12h00: 10’000 manifestants à Lausanne
La police lausannoise a estimé à 10’000 le nombre de participants à la manifestation en faveur du climat. Lors de la première grève du climat en Suisse, le 18 janvier dernier, Lausanne avait déjà fait très fort en réunissant plus de 8000 jeunes dans ses rues. Lors du deuxième épisode, le samedi 2 février, 10’000 personnes s’étaient mobilisées.
11h45: la population « va se lever »
La mobilisation ne s’est pas limitée vendredi à la Suisse. La jeunesse du monde entier s’est retrouvée dans la rue, plus de 2000 manifestations ayant été recensées dans une centaine de pays. « Nous n’en sommes qu’au début », a tweeté la militante suédoise Greta Thunberg, à l’origine du mouvement de grève du climat. « Je crois que le changement est à l’horizon et que la population va se lever pour son avenir », a ajouté l’adolescente.
11h00: c’est parti à Lausanne
Plusieurs milliers de jeunes en formation ont ressorti leurs sifflets et sillonné les rues de Lausanne vendredi en faveur du climat. Ces jeunes ont quitté leurs salles de cours et lieux d’apprentissage pour se retrouver à 10h30 devant la gare. Sous un ciel menaçant, ils ont entamé un cortège qui traverse le centre-ville.
Sur leurs pancartes, on pouvait notamment lire: « Sans planète, on aura l’air con », « Décroissance = dernière chance » ou « Tu pollues ? T’es pas réélu ». En choeur, ils ont répété « Politique t’es foutue, la jeunesse est dans la rue » ou encore « On est plus chaud, plus chaud que le climat. »
10h30: tolérance variable
Pour cette nouvelle grève du climat, les absences seront plus ou moins tolérées selon les cantons. Sur Vaud, aucune sanction ne sera prise si l’absence est justifiée. Il en sera de même pour Genève, sauf pour les classes où un examen est prévu.
Les étudiants neuchâtelois du secondaire II ne seront pas sanctionnés, et ceux de l’école obligatoire devront fournir une excuse. Pour le Jura et le Jura bernois, les élèves pourront utiliser l’une des demi-journées de congé à disposition chaque année.
Moins tolérants, les cantons de Fribourg et du Valais estiment que cette grève du climat ne constitue pas un motif d’absence valable. Des sanctions pourront être prises.
10h10: Simonetta Sommaruga soutient les jeunes
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a dit comprendre l’action des jeunes. « J’ai beaucoup de compréhension pour l’impatience des jeunes qui luttent pour le climat. J’ai d’ailleurs reçu un groupe chez moi. Ils étaient très bien informés et ont de réelles attentes », a-t-elle déclaré à Keystone-ATS depuis Nairobi au Kenya, en marge de la 4ème assemblée générale des Nations Unies pour l’environnement.
« Je vais soutenir le travail du Parlement de toutes mes forces », a assuré la conseillère fédérale. Actuellement, une loi sur le CO2 est examinée à Berne. Le Conseil national s’est déjà prononcé négativement sur la question. « C’est au Conseil des Etats désormais de trouver des solutions car l’état du climat est alarmant », a expliqué Simonetta Sommaruga.
10h00: mobilisation nationale
Ce n’est pas la première fois que les jeunes Suisses se mobilisent pour le climat. Accompagnés d’adultes de tout âge, ils avaient été plus de 38’000 samedi 2 février à défiler dans tout le pays. Deux semaines plus tôt, vendredi 18 janvier, ils avaient été environ 22’000 à faire « grève » et à sécher les cours pour aller battre le pavé.
Les organisateurs espèrent que le mouvement continuera de prendre de l’ampleur vendredi, même si les conditions météorologiques sont peu propices pour des manifestations. En Suisse romande, la première manifestation est prévue dès 10h00 à Delémont. Suivront Lausanne (10h30), Neuchâtel (11h30), Sion (13h00), Fribourg (13h30), Genève (14h00) et Bienne (14h00).
Source: ATS