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Radio Lac Matin

L’examen périodique universel au Palais des Nations, quésaco ?

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Sous ce nom un peu compliqué, se cache un mécanisme très important dans le domaine des droits de l’homme que les Etats défendent quasiment tous… Ce qui est d’ailleurs assez rare pour être souligné. Alors cet examen périodique universel, plus connu sous le nom de l’EPU… qu’est-ce que c’est ? Il s’agit en fait d’une enceinte qui permet d’examiner la situation des droits de l’homme dans les 193 Etats membres de l’ONU. Cet EPU a comme objectif d’améliorer la mise en œuvre des droits de l’homme et aussi de soutenir les Etats pour qu’ils parviennent à ce résultat. Un point important Philippe, ce sont les Etats qui s’examinent entre eux, sans passer par des experts indépendants, c’est ce qu’on appelle un mécanisme intergouvernemental… C’est notamment pour cette raison que les Etats affectionnent particulièrement l’EPU… cela reste un organe diplomatique où comme souvent le discours reste mesuré et au sein duquel, habituellement on évite les attaques frontales.

Comment ça se passe concrètement cet examen périodique universel ?

Concrètement, il y a trois sessions par an durant lesquelles sont examinés une quinzaine d’Etats à tour de rôle. A ce rythme, il faut donc quatre ans et demi pour que tous les Etats aient fait leur examen. Lorsque c’est son tour, un pays présente un rapport dans lequel, il donne toutes les informations qu’ils jugent nécessaire pour montrer son engagement en faveur des droits de l’homme. Et ensuite, il y a un dialogue entre la délégation du pays en question et les autres pays membres des Nations Unies. Le plus important est qu’à la fin, les délégations qui le souhaitent formulent ce qu’on appelle des recommandations à l’Etat examiné… C’est-à-dire qu’il propose des mesures spécifiques à prendre pour améliorer une situation particulièrement problématique dans ce pays. Une recommandation peut être par exemple de prendre des mesures pour mieux protéger les femmes, victimes de violences sexuelles ou de prendre des mesures pour lutter efficacement contre la corruption. Tout dépend du contexte de chaque Etat. Ensuite, quelques semaines plus tard, lors d’une séance au Conseil des droits de l’homme, le pays est tenu de dire les recommandations qu’il accepte de mettre en œuvre et les raisons qui le poussent à en refuser certaines et ensuite le rapport final est adopté.

Une fois que le pays a accepté les recommandations, est-ce qu’il est obligé de les mettre en œuvre…

Comme dans beaucoup de mécanismes de nations unies, ces recommandations ne sont pas contraignantes… CE qui signifie que l’Etat ne pourra pas être sanctionné pour ne pas les avoir mis en œuvre. Il s’agit plus ici d’un engagement d’un Etat devant la Communauté internationale. Il y a malgré tout un suivi puisque la mise en œuvre des recommandations est examiné lors de l’examen périodique universel d’après, quatre ans et demi plus tard… c’est à ce moment que le pays devra d’une certaine manière rendre des comptes.

Pour le moment a donc lieu la 31e session de cet examen périodique universel…

Oui on en est au troisième cycle de l’EPU… CE qui signifie que les Etats sont en train de faire leur troisième passage devant ce mécanisme depuis sa création en 2006. La session en cours a débuté la semaine dernière et se termine ce vendredi. Il y a eu un intérêt médiatique relativement important pour l’EPU ces derniers jours. Il faut dire qu’il y avait au programme la semaine passée l’Examen de l’Arabie saoudite quelques semaines après la disparition du journaliste saoudien à l’ambassade d’Istanbul. La Chine passait aussi son examen, il y a quelques jours et ce pays attire souvent un grand nombre de journalistes lorsqu’il est examiné par un mécanisme des Nations Unies.

Qu’en est-il de l’examen de la Suisse Alexandre ?

La Suisse est tranquille pour un petit moment Philippe. Elle a passé son examen il y a exactement un an en novembre 2017. Et pour la petite histoire, elle a refusé la moitié des recommandations proposées dont certaines traitaient notamment de la question des abus des entreprises siégeant en Suisse avec des activités à l’étranger.

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Actualité

Julien Grosclaude, vice-chancelier du canton de Genève

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Le second tour des élections municipales est organisé, ce dimanche, à Genève. Le scrutin est bien évidemment impacté par le Covid-19 : aucun local de vote ne sera ouvert, ce dimanche. Le vote ne se fera que par correspondance ou en déposant votre enveloppe au service des votations et élections. Julien Grosclaude, le vice.chancelier du canton de Genève, était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin, pour détailler l’organisation particulière de cette élection.

 

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Carlo Sommaruga, président de l’ASLOCA

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Le Conseil fédéral a annoncé, vendredi des mesures complémentaires pour aider ceux qui ont du mal à régler leur loyer, en cette période de pandémie. Le délai de paiement est ainsi étendu de 30 à 90 jours, Insuffisant pour Carlo Sommaruga, le président de l’Asloca, qui était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin.

 

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Swiss demande l’aide de la Confédération

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(©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI))

Invité sur Radio Lac de Béatrice Rul ce vendredi matin, Lorenzo Stoll, directeur de Swiss pour la Suisse romande, dresse le bilan provisoire de la situation économique de la compagnie. Pour faire face à ses difficultés immédiates de trésorerie, il appelle à l’aide financière de la Confédration sous la forme d’un crédit-relais.

« On essaie de tenir le plus longtemps possible par nos propres moyens et avec le soutien de notre propriétaire le groupe Lutfhtansa, nous pensons à faire appel à une aide de la Confédération sous la forme d’un crédit relais pour absorber une partie de nos besoins en liquidités, cela devient de plus en plus nécessaire. Les discussions sont actuellement en cours avec Berne. »

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Le programme a été réduit à 5% du programme habituel avec quelques vols au départ de Genève et Zurich. La majorité des collaborateurs sont au chômage technique ou partiel. Les projets non indispensables sont gelés. Le grounding actuel n’est toutefois pas comparable aux problèmes rencontrés par la compagnie aérienne précédente avant sa faillite, précise Lorrenzo Stoll. Avec une pointe du recul, le directeur de Swiss pour la Suisse Romande s’attend à une mutation profonde du marché aérien avec la probable disparition des acteurs les plus fragiles. A ce stade, la présence de Swiss à Genève n’est pas remise en question sans pouvoir garantir la prochaine dimension du programme de vols qui sera remis en place, dès la reprise complète du trafic aérien mondial.

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Marc Niquille, chef de l’Etat-Major Cantonal de Conduite

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A Genève, la cellule ORCA est chargée de gérer la crise du Covid-19. Cette organisation des secours en cas de catastrophe est placée sous l’autorité du Conseil d’Etat. Elle met en oeuvre tous les moyens nécessaires à la gestion de la crise et les coordonne. Le docteur Marc Niquille, chef de l’état-major cantonal de conduite était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin.

 

 

 

 

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Thierry Apothéloz, conseiller d’Etat chargé de la Cohésion Sociale

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Le confinement décidé pour lutter contre la propagation du Covid-19 est difficile à vivre pour tous, mais encore plus pour les personnes déjà isolées. Le département de la Cohésion Sociale, en collaboration, avec les communes a mis en place un dispositif pour casser cet isolement. Le conseiller d’Etat, Thierry Apothéloz, chargé de la Cohésion sociale était l’invité de Béatrice Rul, à 7h20, dans Radio Lac Matin, pour en présenter les grandes lignes.

 

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